
L’une des ailes s’est cassée en plein vol, ne laissant aucune chance aux passagers. Tel est le scénario retenu par le Bureau d’enquêtes et d’analyses (BEA) pour la sécurité de l’aviation civile sur le crash d’un ULM qui a fait deux morts, à l’Isle-Saint-Georges, le 18 juillet 2024. Un an plus tard, le BEA vient de publier un rapport sur cet accident, fin septembre.
Cette enquête technique se distingue de l’enquête judiciaire qui est toujours en cours, sous la forme d’une enquête préliminaire, a-t-on appris auprès du parquet de Bordeaux. Les investigations du BEA n’ont pas pour objectif de déterminer des fautes ou responsabilités, mais d’établir les causes et circonstances, en vue d’améliorer la sécurité aérienne.
À partir de témoignages, d’analyses des données radars, des enregistrements de radiocommunications ou encore de constatations sur le site du crash et sur l’épave de l’ULM, les enquêteurs du BEA ont retracé le déroulement de ce funeste vol.
Un appareil aux ailes repliables
Le 18 juillet 2024, Christophe de Saint-Romain, 42 ans, chef d’entreprise à Bordeaux et élève-pilote, et Bertrand Amart, 46 ans, connu dans le monde de la vigne et de l’aviation, à la tête de château Vénus à Illats et pilote-instructeur, décollent de la base privée aménagée dans la propriété de M. Amart, vers 11 h 30, à bord d’un ULM multi-axes « Leopold Didier-Pti’tavion » pour un vol d’instruction.
L’appareil appartient à l’élève-pilote. Ce type d’ULM a pour particularité « de posséder un système de repliage des ailes le long du fuselage afin de pouvoir l’entreposer ou le transporter plus facilement », précise le rapport du BEA.
Après le décollage, les deux hommes « effectuent très probablement un posé-décollé à Saucats, puis volent vers l’est avant de rejoindre la Garonne et de la longer ». L’ULM s’écrase au milieu d’un champ, à l’Isle-Saint-Georges, village à une vingtaine de kilomètres au sud de Bordeaux, vers midi. Les deux passagers sont tués sur le coup.
Selon les éléments recueillis par le BEA, les conditions météo étaient bonnes. L’instructeur avait toutes les qualifications requises et l’élève-pilote était licencié auprès de la Fédération française d’ULM.
« Il a piqué tout droit vers le sol »
« J’ai entendu un gros bruit de craquement. J’ai levé la tête et j’ai vu ce petit avion qui devait être à 60-70 mètres de hauteur. L’une des ailes était retournée, comme si elle s’était cassée. Il a piqué tout droit vers le sol et s’est écrasé dans un énorme fracas », avait témoigné un riverain auprès de « Sud Ouest », juste après le crash. Cette thèse est désormais confirmée.
« Après quelques minutes de vol, l’aile gauche de l’ULM s’est rompue à proximité des fixations des haubans », écrit le BEA dans ses conclusions. Les enquêteurs spécialisés ont ainsi relevé des « endommagements en flexion et des ruptures brutales » sur cette aile et estiment « probable » qu’ils soient « dus à un dépassement de la contrainte maximale admissible par la structure de l’aile ». Le BEA n’a, en revanche, pas pu déterminer « si cette rupture résulte de facteurs de charges élevés, d’une faiblesse de la structure de l’aile ou d’une combinaison » de ces éléments.
Ces conclusions ont été transmises à la Direction de la sécurité de l’aviation civile. Celle-ci s’est engagée à publier une information à destination des propriétaires de Pti’tavion et DIDL (un autre modèle d’ULM avec une structure d’aile similaire), leur recommandant « d’éviter toute situation pouvant conduire à des facteurs de charge élevés ». « Une consigne de navigabilité interdisant les vols avec des passagers payants sur Pti’tavion et DIDL » doit également être diffusée.
Beaucoup de réponses sont apportées par ce post proposé par emeraude-ulm.com qui traite du thème « Ultra Légers Motorisé ». La raison d’être de emeraude-ulm.com est de traiter le sujet de Ultra Légers Motorisé dans la transparence en vous apportant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce sujet sur internet L’article original a été réédité du mieux possible. Afin d’émettre des observations sur ce texte sur le sujet « Ultra Légers Motorisé », veuillez contacter les contacts indiqués sur notre site. Il y aura divers articles sur le sujet « Ultra Légers Motorisé » dans les jours à venir, nous vous incitons à visiter notre site internet aussi souvent que possible.




