« Même un pilote confirmé ne peut rien faire quand une aile se replie », souffle le président du comité régional ULM Nouvelle-Aquitaine. Philippe Archambaud tente de comprendre les circonstances de l’accident tragique du jeudi 18 juillet où deux quadragénaires ont perdu la vie. L’aéronef léger d’occasion s’est crashé à l’Isle-Saint-Georges, village situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Bordeaux, près de la Garonne. Selon les premiers témoignages, une défaillance technique est &à…
« Même un pilote confirmé ne peut rien faire quand une aile se replie », souffle le président du comité régional ULM Nouvelle-Aquitaine. Philippe Archambaud tente de comprendre les circonstances de l’accident tragique du jeudi 18 juillet où deux quadragénaires ont perdu la vie. L’aéronef léger d’occasion s’est crashé à l’Isle-Saint-Georges, village situé à une vingtaine de kilomètres au sud de Bordeaux, près de la Garonne. Selon les premiers témoignages, une défaillance technique est à l’origine du décrochage de cet ULM trois axes, une machine « basique et classique ».
« J’ai entendu un gros bruit de craquement. J’ai levé la tête et j’ai vu ce petit avion qui devait être à 60-70 mètres de hauteur. L’une de ses ailes était retournée, comme si elle s’était cassée. Il a piqué tout droit vers le sol et s’est écrasé dans un énorme fracas », a raconté un riverain juste après le crash.
Conditions de vol parfaites
Les deux victimes sont deux pères de famille âgés de 42 et 46 ans. Le premier, Christophe de Saint Romain, était chef d’entreprise à Bordeaux. Le second, Bertrand Amart, était très connu dans le monde du vol et de la vigne. Le vigneron-pilote du château Vénus, à Illats, était à la tête d’une propriété viticole de 6,5 hectares dans les Graves depuis 2005. Il était également pilote instructeur. Il proposait des baptêmes de l’air et des initiations à ses clients. Ces wine tours aérien permettaient de découvrir autrement les vignobles du Bordelais. Le 12 juillet 2022, il a été le premier témoin à avoir photographié le départ de l’incendie géant de Landiras, à 240 mètres d’altitude.
« Je suis pilote aux deux tiers de mon temps, et vigneron un tiers. Je serai sûrement encore un peu plus pilote demain », partageait Bertrand Amart à « Sud Ouest » en 2022. Il décollait et atterrissait plus d’un millier de fois par an sur une piste enherbée dessinée entre ses rangs de vigne. « C’était quelqu’un de passionné et passionnant. Cet accident est affligeant », se désole le président du comité régional ULM. « C’était un instructeur aguerri. Il faisait même de la compétition. Le pilote était connu pour son calme et son sang-froid », ajoute Philippe Archambaud en rappelant que les conditions de vol étaient parfaites jeudi : ciel bleu, absence de vent.
« C’était quelqu’un de lumineux, un pionnier de l’œnotourisme en Sud-Gironde », rend hommage la maire d’Illats Patricia Peigney. « Toutes mes pensées vont vers leur épouse et leurs enfants. »
Enquêtes judiciaire et technique
Qui tenait le manche au moment de l’accident ? Que s’est-il passé au niveau d’une aile ? Quel était le plan de vol exact de l’ULM multi-axe ? Les enquêteurs tentent d’y voir plus clair depuis jeudi midi. Une certitude : l’aéronef accidenté n’est pas l’ULM Savannah bleu métallisé utilisé habituellement au château Vénus pour les baptêmes de l’air du grand public.
L’appareil appartenait à la société dirigée par Christophe de Saint Romain. La machine n’était pas équipée de parachutes et, comme la plupart des engins du même type, ne disposait ni d’une boîte noire, ni d’un transpondeur, des éléments de traçabilité qui permettent notamment d’enregistrer les données de vol.
Les experts attendus
Confiée à la gendarmerie des transports aériens (GTA) de Mérignac, qui a bénéficié du concours de gendarmes de la compagnie de Mérignac, l’enquête judiciaire s’annonce donc complexe. Des auditions de proches des défunts et des investigations auprès du contrôle aérien sont menées afin de déterminer le parcours de l’aéronef. La thèse selon laquelle il aurait décollé du domaine Vénus, à Illats, propriété équipée d’une piste, est privilégiée.
« Cet ULM était ‘‘artisanal’’ dans le sens où ce n’est pas une machine confectionnée ‘‘à la chaîne’’, mais il s’agissait d’un appareil d’une société spécialisée en la matière », précise le parquet de Bordeaux qui a ouvert une enquête « en recherches des causes de la mort ».
Des investigations techniques seront également réalisées par le bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile. Le BEA s’est saisi de ce crash afin d’en établir les circonstances, d’en identifier les causes et les facteurs contributifs. Ses experts sont attendus en Gironde lundi 22 juillet.
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