Ça plane pour lui depuis plus de 30 ans. « Je suis instructeur et examinateur depuis 1990 », plante le pilote Jacques Pierre, spécialiste de parapente, d’ULM et de planeur. « J’ai aussi beaucoup pratiqué le deltaplane où j’ai battu un record du monde d’altitude à près de 6 000 mètres. » Le spécialiste est équipé d…
Ça plane pour lui depuis plus de 30 ans. « Je suis instructeur et examinateur depuis 1990 », plante le pilote Jacques Pierre, spécialiste de parapente, d’ULM et de planeur. « J’ai aussi beaucoup pratiqué le deltaplane où j’ai battu un record du monde d’altitude à près de 6 000 mètres. » Le spécialiste est équipé d’un motoplaneur Toukan avec moteur intégré et hélice rétractable. « Ce planeur est autonome. Il peut décoller sans être tracté par un autre avion. Quand les conditions sont bonnes là-haut, il suffit de couper le moteur. »
Jacques Pierre connaît presque tous les aérodromes de France et du Maroc. Il a décidé de se poser il y a quelques mois dans l’Entre-deux-Mers. « Le Sud-Ouest est une région idéale. On peut voler presque tous jours », s’enthousiasme le passionné qui vit désormais à Semens. « L’aérodrome le plus proche est à 5 minutes en voiture. »
Le Toukan est léger comme une plume
Le défi du jour : trouver la piste de décollage de Saint-Pierre-de-Bat. Seule la présence d’un manche à air sur un hangar donne une indication. Une ligne droite herbeuse est dessinée entre deux parcelles de vigne. « C’est largement suffisant pour faire décoller et atterrir un ULM », sourit le pilote avant de faire sa check-list et d’installer le passager à l’arrière.
Les conditions sont idéales ce matin. La rosée matinale est aspirée par les premiers rayons de soleil. « Décollage immédiat », annonce le formateur dans le casque. Le Toukan s’envole. « Il fait 245 kilos à vide, c’est un poids léger », informe Jacques Pierre. Cap au Sud vers Saint-André-du-Bois. « Je propose des baptêmes de l’air de 15, 30 ou 60 minutes. Cela permet de découvrir les richesses de l’Entre-deux-Mers. » Au programme ce matin : les châteaux Toulouse-Lautrec, Benauge et le moulin à vent de Gornac. « On aurait pu aller à Malagar ou traverser la Garonne pour admirer Roquetaillade et Cazeneuve », ajoute le guide.
On coupe le moteur
400 mètres plus bas, les balles de foin ressemblent à de minuscules cailloux. On devine un tracteur rouge entre deux rangs de vigne. « Cette partie de l’Entre-deux-Mers est magnifique, on ne s’ennuie jamais. C’est très vallonné. » Les passagers les plus joueurs pourront deviner le nom des villages en repérant les clochers. L’avion s’approche du château de Benauge. « Je ne l’ai visité que depuis le ciel pour l’instant. Regardez le chemin de ronde, il est en parfait état. »
Il est temps de rentrer au bercail. Le plancher des vaches porte bien son nom. Des bovins paissent à proximité de la piste d’atterrissage. Le pilote coupe le moteur. « Je prends en peu de marge pour survoler la forêt et je sors l’aérofrein pour augmenter la traînée et perdre de l’altitude. » Le Toukan se pose comme un pinceau sur une toile de maître. En douceur et en silence.
Plusieurs formules
Jacques Pierre propose des baptêmes de l’air, des initiations et même des stages pour obtenir son brevet de pilote. Plus d’informations sur la page Facebook de l’école de pilotage de l’Entre-deux-Mers et sur le site Internet, au 06 83 44 61 89, sur jpaero@protonmail.com. Formules à partir de 75 euros.
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