Une herbe bien verte, un gazon pourrait-on dire, recouvre toute la surface de l’aérodrome de Clarac, la piste est longue d’un kilomètre. En ce début d’après-midi, un mercredi de septembre, l’ensoleillement confère une belle luminosité. Le ciel est magnifiquement bleu, tacheté de quelques morceaux de coton, un temps propice au vol en planeur. Certains ne s’y sont pas trompés, il y a une certaine agitation sur le site. À nouveau, ne golfette aligne un grand oiseau face à la piste. C’est un biplace. Sébastien Noré, président du PPC (Planeurs Pyrénées Comminges) est aux commandes. Assise derrière lui, dans le cockpit, une dame d’un certain âge est venue chercher des sensations. Un remorqueur, un simple ULM, est attelé d’un simple câble. Quelques mètres d’élan suffisent au décollage. Emmené à 500 mètres d’altitude, le planeur est déjà en recherche de courants ascendants.
« Tu vois ces nuages, explique au sol Laurent Aboulin, l’un des pilotes les plus émérites, les plus titrés dans la discipline. Ce sont des cumulus de beau temps. Le planeur est avant tout une activité liée à la météo. Un cumulus est un repère : il forme le sommet d’un courant d’air ascendant. C’est ce courant qui est notre moteur. Comme les oiseaux, dans le principe, les planeurs utilisent les courants, d’un cumulus à l’autre. C’est ce qu’on appelle le vol thermique utilisé pour voler en plaine. »
L’aérodrome de Clarac offre à la cinquantaine des membres du PPC des opportunités extraordinaires. Tout dépend, bien entendu des conditions météorologiques qui restent à la base de chaque décollage. À Clarac, quand ils ne peuvent pas survoler la grande plaine qui s’étend d’Auch à Toulouse, les vélivoles s’engagent au-dessus des montagnes. Passionné, là encore, Laurent Aboulin renchérit. « Au-dessus des montagnes, les pilotes requièrent à une autre technique de vol : le vol d’onde. Avec les vents chauds venus du sud, on se laisse porter et on peut monter très haut. C’est « fun ». Un vol en planeur pour parcourir toute la chaîne des Pyrénées, d’est en ouest. Ces vols au-dessus des montagnes nécessitent des tenues particulières, pour se protéger du froid. Et de l’oxygène. »
Le PPC, initie au vol en planeurs, dispense des formations jusqu’à l’obtention du brevet de pilote. Comme pour apprendre à piloter un avion, l’apprentissage est théorique, puis pratique. La progression est standardisée et dure deux ans. À Clarac, les adhérents sont formels : au club, il règne une très bonne ambiance…
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