La base ULM de Luquet accueille toute l’année les amateurs de sensations aériennes. La Dépêche du Midi s’est lancée dans l’aventure du paramoteur pour vous faire découvrir cette expérience hors du commun.
L’école de pilotage de Luquet offre l’opportunité unique d’observer la chaîne des Pyrénées depuis les airs en paramoteur, pendulaire ou multiaxe. Aujourd’hui c’est Fabrice Larroze qui m’accompagne pour ce baptême de l’air en paramoteur.
Le petit aéronef, souvent décrit comme un « parapente à moteur », combine une voile de parapente et un moteur léger dans une cage de protection. « Le paramoteur ne doit pas dépasser 500 kg… Avec les passagers », précise Fabrice tout en déployant l’aile et les suspentes sur l’herbe encore humide de rosée. « Les fils ont l’air fin mais il ne faut pas s’inquiéter… Chaque suspente supporte 150 kg », assure le pilote chevronné en connectant l’aile au chariot.
Parés au décollage
Coupe-vent enfilé, casque ajusté et ceinture attachée : il est temps de décoller. Pour un baptême, rien de sorcier : c’est l’instructeur qui prend le contrôle. La seule difficulté reste de lâcher prise. Le moteur vrombit, le chariot avance puis accélère, secoué par les irrégularités du sol. Et voilà que les quatre roues ne touchent plus la Terre.
Devant nous, la majestueuse chaîne des Pyrénées se révèle, légèrement voilée d’une brume de pollution. La crainte initiale laisse rapidement place à la contemplation. À l’Est, les entrées maritimes venues de l’océan Atlantique brouillent la ligne d’horizon. Fabrice pointe du doigt les différentes villes qui jalonnent le panorama. Tarbes et Lourdes ne sont plus qu’un amas de points brillants.
L’ascension continue pour survoler l’autoroute A64 à l’altitude minimale réglementaire. À cette hauteur, les véhicules ressemblent à de petites voitures pour enfants, et le karting d’Espoey à un tapis de jeu. Sous nos pieds, Les champs de maïs forment un tableau en mosaïque.
Comme des oiseaux
Le vol se poursuit en direction du Lac du Gabas. Vu du ciel, son dégradé de turquoise est interrompu par les dorures du soleil sur sa surface. Après vingt minutes, la session touche à sa fin. Fabrice, attentif au vent, se positionne pour l’atterrissage. Le sol se rapproche rapidement et il est difficile de ne pas se demander si le chariot va bien retomber sur ses quatre roues. Finalement, avant même que la peur n’ait le temps de s’installer, le paramoteur est déjà sur la piste.
En se détachant, Fabrice sourit et lance : « Tu comprends pourquoi les oiseaux chantent… C’est un bonheur d’être dans les airs ! ». Une vérité qui résonne après cette expérience aérienne inoubliable.
Beaucoup de réponses sont apportées par ce post proposé par emeraude-ulm.com qui traite du thème « Ultra Légers Motorisé ». La raison d’être de emeraude-ulm.com est de traiter le sujet de Ultra Légers Motorisé dans la transparence en vous apportant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce sujet sur internet L’article original a été réédité du mieux possible. Afin d’émettre des observations sur ce texte sur le sujet « Ultra Légers Motorisé », veuillez contacter les contacts indiqués sur notre site. Il y aura divers articles sur le sujet « Ultra Légers Motorisé » dans les jours à venir, nous vous incitons à visiter notre site internet aussi souvent que possible.