Si au fur et à mesure des progrès technologiques, les êtres humains ont appris à voler, ils ne sont pas encore, à l’instar des oiseaux, capables de dompter les éléments.
Cette dure réalité, elle frappe depuis le début de l’été les activités touristiques de l’aérodrome de Dieppe (Seine-Maritime).
« À cette époque-là, début juillet, on aurait dû avoir du mal à se rencontrer », sourit Philippe Gallot. Directeur des Ailes d’Albâtres, il propose des vols en appareils à moteur ultraléger, les ULM. « Mais depuis le début de l’année, c’est compliqué », reconnaît le professionnel.
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Météo dépendant
La pluie et le vent qui se taillent la part du lion cette année dans le ciel de la région dieppoise lui ont littéralement coupé les ailes. Ce constat est partagé de l’autre côté de l’aérodrome, chez Air libre parachutiste.
« Nous sommes particulièrement affectés par la météo de ce début de saison », reconnaît Jean-Luc Massier, directeur technique de l’entreprise. Comme son compatriote des Ailes d’Albâtres, ces journées commencent toujours par un scrupuleux point météo.
« Nous devons faire avec le temps. Les sports extérieurs sont magnifiques, mais il y a aussi des inconvénients », philosophe Jean-Luc Massier. Du côté de Jean-Philippe Gallot, l’heure est aussi au fatalisme. « Tout s’est déréglé lors du Covid en 2020. Nous avons eu un printemps incroyable, mais on ne pouvait pas voler », se souvient le directeur des Ailes d’Albâtres.
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Une clientèle toujours présente
Les années suivantes ont été pourries. Lui qui volait avant toute l’année a dû réduire un peu la voilure, mais il n’est pas non plus inquiet pour l’avenir. « Si j’étais au début de mon activité, ce serait un problème, mais là ça va. » En fait, il constate que la clientèle est toujours présente. « Il y a de la demande, dès que nous avons un peu de soleil, j’ai des réservations en hausse. » Les comportements ont notamment changé avec beaucoup de réservations de dernières minutes.
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De nouvelles habitudes
« Il y a des touristes qui peuvent décider le vendredi soir de venir voler le samedi alors, on s’adapte. » Chez les parachutistes, le constat est clair : impossible de sauter en cas de pluie ou de vent. Mais Jean-Luc Massier, qui a repris l’activité en 2021, n’est pas non plus inquiet. Il a aussi changé ses habitudes et investit dans un nouvel avion.
« Avant, nous avions un sept places, maintenant, nous pouvons embarquer 17 personnes. Ça nous permet de concentrer un peu plus l’activité les jours de beaux temps. » Preuve qu’à Dieppe, la météo peut bien prendre le sourire, mais elle ne coupe pas encore complètement les ailes.
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