« Il ne faut pas perdre de vue qu’un ULM consomme moins qu’un véhicule automobile », martèle le nouveau formateur du Club ULM Oléronais Philippe Logeay. Pilote de ligne dans une autre vie et très attaché à la renommée de l’aéronautique française, il vient de prendre le relais du président et instructeur Marc Delalande contraint, pour des raisons de santé, à lever le pied.
« La recherche est intense pour réduire les effets polluants des moteurs et rendre ce mode de transport de plus en plus vertueux, voire écologique », poursuit Philippe Logeay. Les appareils, surtout les petits, seraient ainsi de plus en plus respectueux de l’environnement, sans compter que, sur l’île d’Oléron, des résidents secondaires utilisaient ce mode de transport pour aller à leur maison de vacances.
Dimanche 28 octobre, le Club ULM Oléronais a célébré sa nouvelle promotion composée d’Alexandre, Mathieu et Maxime. Ils ont décroché leur brevet aéronautique cet été et ils étaient présents aux côtés de leurs proches pour fêter officiellement leur diplôme. Les maires du Château-d’Oléron et de Dolus-d’Oléron – Michel Parent et Thibaud Brechkoff – et le président de l’OMS (Office municipal des sports) Frédéric Boudeau s’étaient joints à eux sous le hangar du club, où la toute nouvelle présidente Annick Bouvier a d’abord tenu à rendre hommage à Marc Delalande. « Grâce à lui, la formation de 11 élèves a pu être assurée. Une activité qui, avec les vols de découverte, permet au club d’avoir une activité soutenue. »
Le problème de la piste
Le club cultive aussi un partenariat actif avec les deux autres structures qui utilisent les installations de Boisfleury : les Ailes Oléronaises et le Air Modèle Club Oléronais. Une seule ombre figure au tableau, celle de ne pas pouvoir voler toute l’année. « Nous n’avons pas pu voler durant huit mois d’affilée entre 2023 et 2024, car la piste en herbe, s’il pleut trop, devient rapidement si lourde que les appareils peuvent s’embourber », ont déclaré deux femmes pilotes.
Une situation connue de Michel Parent, par ailleurs président de la Communauté de communes de l’île d’Oléron : « Nous avons raté l’occasion il y a 20/30 ans de se doter d’une piste en dur, ce qui n’est plus possible aujourd’hui, entre autres du fait du classement de l’île d’Oléron, mais des solutions sont à l’étude pour assainir le terrain. »
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