Dans le cadre du plan France 2030, projet qui doit permettre de rattraper le retard industriel français et d’investir massivement dans les technologies innovantes, Charles Giusti, préfet de l’Aveyron, a rendu visite à l’atelier Aéroservices Guépard, situé à Toulonjac, dans le quartier des Jonquilles.

« Rebond Industriel »

Le dispositif France 2030 accompagne Aéroservices dans son projet dans le cadre de l’appel à manifestation d’intérêt « Rebond Industriel ». À noter qu’en Aveyron, 13 entreprises sont accompagnées par France 2030. Le préfet a été accueilli par Christophe Burbaud, sous-préfet de Villefranche-de-Rouergue, Gilles Ruscassié, maire de Toulonjac et par Michel Delpech, président d’Ouest Aveyron Communauté. Pour la circonstance, Isabelle Serres de la Direction départementale de l’emploi, du travail, des solidarités et de la protection des populations, Gregory Covinhes de l’Agence de développement économique de la Région Occitanie et Clément Delrieu, chef de projet du Territoire d’industrie Aurillac-Figeac-Rodez, participaient à cette visite qui constitue un des éléments conduisant à l’octroi de subventions.

ULM à faible consommation énergétique

Au sein de l’entreprise, le préfet a été accueilli par Harry Austin et Sébastien Bertolini, patrons d’Aéroservices Guépard. Tour à tour, les deux dirigeants ont présenté le fonctionnement de l’entreprise, dont PLUME d’Aveyron, Plus Léger ULM, meilleur pour l’environnement, durable, constitue le projet majeur avec le développement d’une gamme d’ULM à faible consommation énergétique, en titane et hydro-aviation.

Aujourd’hui, les effectifs de l’atelier sont de 5 techniciens, 2 apprentis et 2 stagiaires.

Diminuer les coûts

Souhaitant recruter un soudeur qualifié, Harry Austin et Sébastien Bertolini ont indiqué vouloir améliorer le process de fabrication pour diminuer les coûts et les délais de production. Même si les ULM produits par Aéroservices restent plus innovants et moins chers que leurs concurrents, les délais de réalisation pénalisent l’entreprise.

Laquelle mise à fond sur des structures en titane ce qui diminuera considérablement la masse des appareils.

À noter que cette structure mécanique soudée en titane sera la seule au monde à être non corrosive. Autre dossier en cours d’étude, les ULM à moteur électrique.

Le préfet a écouté avec un intérêt manifeste toutes les présentations, tant techniques que commerciales et souhaité connaître la politique d’Aéroservices sur la protection des données techniques, les dépôts de brevet, la situation du carnet de commandes.

Manque de main-d’œuvre

L’entreprise n’arrive pas à honorer toutes les commandes, faute de main-d’œuvre. À ce jour, 293 appareils fabriqués par Aéroservices volent à travers le monde.

Avant de regagner Rodez, le préfet a indiqué des pistes possibles pour bénéficier d’aides de l’Etat. Charles Giusti a pris note des préoccupations de cette dynamique entreprise.

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