Les Ernests s’en remettront-ils ? Les poissons rouges, ainsi baptisés en mémoire d’un ancien directeur de l’École normale supérieure, Ernest Bersot (1871-1880), et qui coulent des jours tranquilles dans leur bassin au cœur du jardin de l’établissement de la rue d’Ulm à Paris, s’apprêtent à vivre une nuit agitée.
Ce 15 octobre, le prestigieux campus où ont étudié, entre autres, Taine, Pasteur, Bergson, Jaurès, Durkheim, Sartre, Dumézil, Aron, Gracq ou encore Pompidou inaugure en grande pompe une chaire dédiée au street-art. La soirée de lancement de ce programme pluridisciplinaire dédié à l’étude de l’art urbain promet d’être festive.
Au programme ? Déambulation dans le quartier du Panthéon, en compagnie du saxophoniste Laurent Estoppey, séance de ciné-concert avec la projection du premier film de Duke Ellington, Black and Tan (réalisé par Dudley Murphy en 1929), avec la participation des musiciens Felipe Cabrera et Johan Farjot,mais aussi le chanteur Hugh Coltman, exposition d’œuvres de « street-art » transportées dans la salle historique de la bibliothèque des Lettres. Et, enfin, DJ set dans le gymnase de l’ENS !
La création de cette chaire, financée par le Fonds Renault pour l’Art et la Culture, ne se réduira pas à cet événement coorganisé par Hugo Vitrani, curateur au Palais de Tokyo et spécialiste de l’art urbain, et le street artiste JayOne. Le constructeur automobile qui est, depuis près d’un siècle, le mécène de nombreux artistes, dont le plus célèbre, Vasarely, lui a d’ailleurs dessiné son logo en forme de losange, s’engage sur quatre ans au financement d’une série d’activités académiques mêlant recherche et formation.
« La première fondée dans le domaine des lettres »
L’ENS compte déjà une quinzaine de chaires soutenant le travail de chercheurs tout comme la diffusion de la connaissance dans des domaines scientifiques. « Cette chaire est la première à être fondée dans le domaine des lettres », relève Antoine de Baecque qui enseigne l’histoire du cinéma et dirige le département « Arts » au sein de l’école. De fait, la chaire de street-art se penchera non seulement sur les graffs, mais aussi la musique (hip-hop), la danse et le cinéma documentaire.
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La fondation créée par le groupe industriel en 2024 pour promouvoir et soutenir l’art, la culture et le patrimoine ne communique pas le montant qu’elle investit dans ce projet. Pas plus que l’ENS d’ailleurs. Tout juste indique-t-on que cette chaire permettra de recruter trois post-doctorants et de financer la thèse d’un chercheur ou d’une chercheuse consacrant ses travaux à ce domaine d’expression peu étudié jusque-là en France.
Ce partenariat permettra, en outre, la tenue d’un grand colloque international en 2028 consacré à la question de la légitimation des arts urbains depuis quarante ans. La chaire organisera également un festival dédié au street-art sous toutes ses formes à l’été prochain. L’ENS prévoit, enfin, de créer un séminaire dédié à l’étude du graffiti depuis le XVIIIe siècle. Un cours qui sera animé par l’historienne de l’art, Charlotte Guichard, codirectrice de ce programme avec Antoine de Baecque et au comité de pilotage duquel est aussi associée Valérie Guillaume, directrice du musée Carnavalet.
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