Le club belge de paramoteurs PMSA a installé ses quartiers près de l’aérodrome jusqu’à ce dimanche 28 juillet. Au total, on compte 85 personnes, dont 37 pilotes et une quarantaine d’engins… le déploiement est impressionnant. Et dans le ciel, le résultat est magnifique !
Arrivés à Clamecy le 17 juillet, les Belges du club de paramoteur PSMA ont pris leurs marques sur l’aérodrome de Clamecy. 85 personnes, dont 37 pilotes et une quarantaine d’engins, des dizaines de camping-cars… le déploiement est impressionnant. Parmi eux, de nombreux habitants des Flandres, quelques Wallons venus de la partie francophone et cinq Hollandais.
Le club rassemble environ 300 pilotes à travers la Belgique.
« Chaque année, ils visitent une région différente. Initialement, ils devaient passer en 2025, mais il y a eu un problème sur le premier aérodrome où ils devaient s’installer, vers Beaune. Ils m’ont demandé d’avancer la date. La chose a été rendue possible grâce au maire Nicolas Bourdoune, car il a fallu installer des barrières d’entrée, poser une logistique pour l’eau et l’électricité, assurer le ramassage des ordures, gérer les diverses autorisations. Sans la mairie, rien n’aurait été possible « , indique le président du club ULM de Clamecy, Jean-Luc Viard.
C’est un moyen de voler qui reste accessible aux plus jeunes.
Ce dernier entend développer à plus ou moins long terme une école de paramoteurs sur l’aérodrome : « C’est un moyen de voler qui reste accessible aux plus jeunes. Pour le prix d’un petit scooter, on peut s’acheter un appareil performant et autonome. Le projet est en cours, mais il faut un instructeur. On voit bien que la population est intéressée. Chaque jour, une dizaine de jeunes viennent ici pour faire un baptême (50 € la demi-heure) », indique le président du club.
L’aérodrome de Clamecy, trop méconnu, est un outil pour le territoire
Ce sont deux types de paramoteurs qui sont utilisés par nos amis belges : certains avec décollage et atterrissage à pied, d’autres sont munis d’un chariot. Ils ont une autonomie de vol maximale qui va de trois à cinq heures. Pour un vol agréable, on peut monter jusqu’à 300 à 500 mètres de hauteur. Ces vols se déroulent autour de Clamecy jusqu’à Druyes-les-Belles-Fontaines ou Vézelay (Yonne). La vitesse moyenne est de 70 km/h.
Deux sorties ont lieu chaque jour
« On peut faire 80 km en ligne droite », précise Fabien, le chef de piste belge. Mardi 23 juillet, un paramoteur a ainsi effectué une longue sortie de 60 km.
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Il faut environ 20 heures de conduite pratique au minimum pour apprendre à bien maîtriser ces engins. Une partie pratique qui s’ajoute à la partie théorique. La licence est délivrée par l’État. Un appareil d’occasion est accessible à partir de 1.500 € sur le site leboncoin. « Un accès moins onéreux que l’avion de tourisme » confirme Jean-Luc Viard d’autant plus que l’assurance est peu chère.
Côté sensations, l’appareil vole lentement et confère une grande sensation de douceur.
Deux sorties ont lieu chaque jour quand il n’y a pas de vent, l’une tôt le matin, l’autre le soir.
Dans le même temps, le trafic des avions se poursuit normalement sur l’aérodrome : « Chaque année, à Clamecy, nous enregistrons quelque 1.500 atterrissages », observe Jean-Luc Viard.
Une belle organisation, modèle de rigueur
Drapeau belge qui flotte au vent et chapiteaux, rien ne manque !
Les Flamands ont installé leur campement près de l’aérodrome. Les camping-cars sont autonomes, certains sont munis de panneaux solaires. L’organisateur dispose de son propre groupe électrogène. La Ville vient ramasser les ordures. Quand ils ne volent pas, les estivants multiplient les sorties en famille dans Clamecy. Ils découvrent les restaurants et les paysages. Une aubaine pour le commerce local.
Retour en 2027
Chaque matin, ils dégustent le pain et les viennoiseries du boulanger local, Roy. Vendredi 26 juillet, ils partageront un grand barbecue avec la présence d’un traiteur de Courcelles.
« Avec l’accord du maire, nous serons de retour ici en 2027 », précise Fabien. L’an prochain, ils iront en Allemagne. En avril dernier, ils étaient en Alsace. Ils quitteront Clamecy dimanche 28 juillet après-midi. Ils laisseront, assurent-ils, un terrain nickel. « Nous remercions le maire, pour le terrain, l’eau, les toilettes et les poubelles. Nous avons vécu de très beaux moments ici », conclut Fabien, le chef de piste belge.
À savoir. Le paramoteur est un aéronef de la catégorie des aérodynes. Il appartient à la classe 1 des ULM qui en comporte 6. Il est composé d’une voile de parapente, et d’un moteur léger, intégré à une cage de protection, portée sur le dos du pilote. Une hélice offre la poussée nécessaire.
Christophe Belhomme
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