De là-haut, nos villages si familiers n’ont pas le même visage. Ils paraissent tous petits à côté des rangées de vignes dressées à perte de vue. Ce n’est pas non plus la même échelle. Il n’y a qu’à prendre un tout petit virage pour embrasser la Charente des deux bouts de l’aile. Les sommets d’Angoulême se dessinent sur la droite. Alors que le Cognaçais défile dans le même temps sur la gauche. « En vol tout se transforme, commente Fabrice Tastet en pleine manœuvre. À 1.500 pieds (environ 500 mètres), au-dessus de l’aérodrome, on peut même contempler l’estuaire de la Gironde ! S’il n’y a pas de brouillard &»…
De là-haut, nos villages si familiers n’ont pas le même visage. Ils paraissent tous petits à côté des rangées de vignes dressées à perte de vue. Ce n’est pas non plus la même échelle. Il n’y a qu’à prendre un tout petit virage pour embrasser la Charente des deux bouts de l’aile. Les sommets d’Angoulême se dessinent sur la droite. Alors que le Cognaçais défile dans le même temps sur la gauche. « En vol tout se transforme, commente Fabrice Tastet en pleine manœuvre. À 1.500 pieds (environ 500 mètres), au-dessus de l’aérodrome, on peut même contempler l’estuaire de la Gironde ! S’il n’y a pas de brouillard ».
Marius Caillaud
Une vue sur la mer à même la Charente
Malheureusement, le ciel voilé nous privera ce jour-là du spectacle. Mais laissera la place à un magnifique couché de soleil dont les rayons font scintiller l’eau turquoise des carrières de Saint-Même. « En fin de journée, on est sur des horaires idéals pour voler, explique Franck Messin, bénévole au club. Il y a moins de perturbations ». Une aubaine pour l’embarcation de Fabrice. Un ULM trois axes, ailes hautes. En vol, le Saint Exupéry charentais se lance dans quelques explications.
« L’objectif avec cet avion, c’est de rester dans les filets d’air – il montre devant lui un tube en verre avec une bulle en son centre, semblable aux niveaux. C’est l’unique condition pour ne pas partir en vrille. ». Si les figures acrobatiques ne sont pas au programme, la découverte du paysage de notre département ne se fait pas sans sensations. Les changements d’altitudes peuvent s’apparenter à des secondes en apesanteur. Sans parler de l’atterrissage, où l’avion semble frôler les rangs de vignes juste avant d’atteindre la piste herbeuse.
Marius Caillaud
Un club quarantenaire
Ou plutôt les pistes. En plus de la principale, mesurant 650 mètres de long sur 30 de large, l’aéroclub peut compter sur une seconde de 300 m de long pour la même largeur que la première. « Cela nous permet de décoller quelles que soient les conditions météo », commente Gérard Fardeau, l’un des plus anciens membres. Une infrastructure datant de la création de l’aéroclub en 1984. Lorsque les avions étaient tous les soirs rapatriés dans une grange avec un tracteur.
Aujourd’hui, les 40 bénévoles de ce club de passionnés possèdent leurs deux hangars sur site. Dont l’un construit l’année dernière sans aucune aide. On y trouve une multitude d’engins, avec chacun leur histoire. Celle du « Pulsar », premier avion-école fabriqué à Foussignac. Les milliers d’heures de construction du « Gaz-aile 2 » de Franck Messin. Ou encore l’autogire de Gérard Fardeau, et ses sessions de vol au-dessus du Mont-Blanc ou en Ukraine, que le pilote aux mille voyages propose également de tester sur demande.
Marius Caillaud
Marius Caillaud
Des itinéraires à la carte
Mais son embarcation dispose d’une tout autre configuration que l’ULM piloté par Fabrice. L’habitacle est beaucoup plus restreint. La rotation des hélices fait un bruit assourdissant au décollage. Et la verrière au-dessus de la tête donne l’impression d’être à l’avant d’un avion de ligne. La radio de l’autogire est branchée sur la fréquence 125.335. Celle de tous les terrains d’ULM de France.
En vol, on peut donc entendre la voix de Fabrice qui pilote un autre avion à quelques mètres. « On fait de l’auto-information », explique Gérard. Une composante sécuritaire essentielle. Elle vient s’additionner aux réglementations en vigueur vis-à-vis de la base aérienne de Cognac et les zones interdites. « Pour les contourner, on met le cap vers Bouteville au décollage ». La suite appartient aux copilotes. Ou plutôt aux clients qui prendront place dans l’ULM et pourront par la même occasion choisir parmi les itinéraires proposés.
« On est sur des sessions de minimum 15 minutes, explique le président Régis Fredon. On s’adapte en fonction des clients. Certains veulent voir la mer, d’autres passer au-dessus de leurs maisons. Tout s’atteint rapidement en avion de toute manière ». Une expérience aux côtés de passionnés qui peut lancer des vocations. Pour les amoureux du vol ou tout simplement de la Charente vue du ciel, le club propose également des sessions de passage du Brevet d’initiation aéronautique.
Réservations sur le site de l’aéroclub. Tarif : 45€ pour 15 minutes, 75€ pour 30 minutes, 90€ pour 45 minutes et 120€ pour une heure.
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