C’est une opération qui a pris à peine un peu plus d’une heure dans le hangar du club à L’Aigle (Orne). C’est une des dernières étapes d’un montage qui aura pris plus de trois années de patience et de travail de précision. Les deux ailes ont été fixées sur le biplan du club ULM de L’Aigle. Les membres du club ont des étoiles dans les yeux car la prochaine étape, c’est le premier vol.
Une étape importante
Dans le hangar, les pilotes sont rassemblés pour un moment important. Il faut une heure pour finaliser le montage de cet appareil, sur un total de 2 500 heures ! C’est le temps que les membres de l’aéroclub de L’Aigle ont mis pour assembler cet avion livré en kit. Un biplan ULM, un « Ultra Léger Motorisé » d’un poids à vide de 295 kg.
Simple et efficace
C’est un modèle Kiebitz. (qui signifie « vanneau » en allemand) une copie d’un modèle crée en Allemagne entre les deux guerres. Il servait alors d’avion d’entraînement. Avec ses 7,6m d’envergure, son moteur de 912 cm cube et 80 ch il peut atteindre 120 km/h en vitesse de croisière. Il y a deux places, l’une pour le pilote, à l’arrière, l’autre pour un passager, à l’avant. Il n’y a pas de cockpit en plexiglas, on vole « le nez à l’air. »
Un montage qui demande de la précision
L’avion en kit est arrivé ici en septembre 2021. Il aura donc fallu trois ans et demi pour achever le montage. Il a fallu beaucoup, beaucoup de patience et pas mal de précision aussi. Pas question de faire les choses à moitié sur ce genre d’engin. 50l de carburant, 450km de distance franchissable, peut-être plus, avec le vent dans le dos…
Le poids maxi au décollage est de 450 kg, carburant et passagers compris. Pour obtenir ce poids plume, la structure est en bois et en aluminium, et le fuselage et les ailes sont recouverts de toile ! Le kit est vendu 50 000 €. Mais vu les heures passées dessus par les membres du club, l’avion a une valeur inestimable.
Trois visites par l’aviation civile
Avant de voler, l’avion va être homologué par une visite de contrôle. Trois visites réalisées par les inspecteurs de l’aviation civile sont nécessaires pour ne pas risquer de passer à côté d’un défaut qui aurait été négligé.
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Pierre-Yves Tempier, l’importateur va venir faire le premier vol et les vérifications sur les câbles qui actionnent les ailerons dans les ailes, les gouvernes de profondeur et de direction dans la queue de l’appareil. Il fera aussi la formation de l’instructeur au sein du club, chargé de former les pilotes qui voudront pratiquer l’avion. Le club ULM aiglon compte 60 membres. Le calendrier des formations risque d’être chargé.
Je crois que c’est un avion assez stable, assez facile à piloter
De nouvelles sensations
Le baptême du biplan se fera courant juin. Il vient se rajouter à la collection d’appareils détenus par les membres du club. Il y en a déjà une trentaine de différentes catégories, y compris des « autogires », ces appareils qui utilisent la vitesse pour faire tourner les pales qui les font voler. Avec ce biplan « Kiebitz » le club aura un nouvel appareil pour de nouvelles sensations de pilotage.
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