Afin de pallier un manque au sein du programme scolaire, l’école a souhaité former ses élèves aux techniques de l’art oratoire. « L’expression orale est compliquée à mettre en place. Lorsque l’an dernier, la proposition d’un tournoi d’éloquence a émané de l’association des parents, nous avons tout de suite été favorables. Sous l’impulsion du directeur adjoint, Fabrice Loncke, nous étions en plein cheminement d’une pédagogie flexible insérant des Soft Skills, des compétences transversales renvoyant à des particularités personnelles, sociales et méthodologiques », souligne Damien Masquelier, directeur de l’ULM.
En collaboration avec l’ASBL montoise Interlud, 109 élèves de sixième année générale et septième technique ont participé à plusieurs formations d’éloquence. Parmi eux, 24 ont montré un intérêt particulier pour le concours et 8 ont été sélectionnés.
Pour ou contre ?
Dans la Chapelle des Ursulines, une petite scène a vu s’affronter les orateurs par binôme selon une thématique et une prise de position pour ou contre: la meilleure défense, est-ce l’attaque ? (Lucie C. et Hippolyte), est-on réellement libre ? (Rémy et Molly), les absents ont-ils toujours tort ? (Madeleine et Lancelot) et l’amour se conjugue-t-il au pluriel ? (Lucie L. et Nathan).
Grâce à leurs professeurs de français et aux séances de coaching avec Interlud, les participants ont travaillé leur phrasé et diction afin de convaincre les spectateurs par leurs arguments. On retiendra par exemple Lancelot terminant son discours par « Madeleine, si tu avais été absente, tu nous aurais fait gagner du temps » ou encore Nathan s’adressant au public « Je vais vous demander d’épeler le mot amour dans votre tête. Qui a mis un S ? ».
L’art oratoire, « c’est aussi cela, l’art de la séduction », a précisé Bruno Coppens. Le comédien tournaisien habitué au maniement des mots n’a pas tardé à accepter l’invitation. « J’ai un lien fort avec les Ursulines. Quand j’avais 17 ans, j’étais à l’internat du Collège Notre-Dame de la Tombe à Kain. C’était une époque où ce n’était pas mixte. On avait le temps de fantasmer sur les filles de la Sainte-Union et des Ursulines. On s’écrivait beaucoup de lettres, et à défaut, je souhaite à ces huit jeunes de recevoir beaucoup de messages après leur passage ».
À ses côtés, les membres du jury – Cathy Fievet, journaliste à NoTélé, Françoise Lison, écrivaine, Daniel Maurage, ex-directeur de l’Institut Saint-Luc, Caroline Di Gregorio, présidente du PMS et Marie Brisou, comédienne – ont reconnu le travail accompli et l’aisance scénique.
Le premier prix a été décerné à l’unanimité par les professionnels et le public qui avait également la possibilité de voter à Lucie Leclercq, surnommée Lulu. « Je suis soulagée et fière d’avoir réussi. C’était un défi comme pour mes camarades. Je n’étais pas très inspirée par le thème (L’amour se conjugue-t-il au pluriel ?), mais ma position m’a aidée. J’adore écrire, mais je n’étais pas capable de parler devant une classe auparavant ». Madeleine a reçu le second prix du jury et Hippolyte le troisième. Oumaïs Samawi, coordinateur d’Interlud, espère d’ores et déjà réitérer la collaboration avec l’établissement scolaire l’an prochain.
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