La nature répétitive de la formation au pilotage, avec le cycle zone de pratique/modèle de trafic, peut vaincre et endormir même l’éducateur en aviation le plus enthousiaste au fil du temps. De même, les nouveaux pilotes enthousiastes et enthousiastes se retrouvent assez rapidement pris dans une ornière de leur « zone de confort » et finissent par voler moins ou abandonner complètement à moins qu’ils ne relèvent de nouveaux défis. Il faut des mesures intentionnelles pour maintenir votre enthousiasme initial pour l’aviation – et cela ne doit pas prendre la forme de risques plus importants, mais d’un nouvel apprentissage. Sinon, vous ressentirez moins de plaisir dans vos activités de vol quotidiennes (normalisant vos expériences familières). Chaque éducateur et pilote passionné doit adopter une mentalité de croissance pour éviter le burn-out !
L’épuisement professionnel, dans n’importe quel domaine d’expérience, est dû à une trop grande part des mêmes apports continus et des mêmes limites. En tant qu’êtres humains, nous normalisons (stéréotypez) naturellement toutes nos expériences, même les bonnes (théorie hédonique du tapis roulant). L’expérience la plus excitante peut devenir le « Jour de la marmotte » à moins que nous ne variions intentionnellement le scénario et ne sortions de notre « zone de confort ». Voici quelques idées pour égayer et recharger votre vie et votre enseignement. Ces idées sont adaptées à l’enseignement aéronautique mais ont du sens pour chaque activité quotidienne.
« La main qui vous est distribuée n’est que le point de départ du développement. » —Carol Dweck
Adoptez un état d’esprit de croissance
Le terme « mentalité de croissance » a été popularisé par le psychologue de Stanford Carole Dweck et est issu des travaux du Dr Martin Seligman sur « l’impuissance acquise ». La mentalité de croissance embrasse une vision optimiste de la vie qui le changement et la croissance sont des qualités humaines naturelles ; nous sommes construits pour apprendre, nous améliorer et nous épanouir naturellement. Contrairement aux organismes codés en dur, opérationnels à la naissance, les humains naissent impuissants, avec seulement 256 Mg de données pédagogiques. Les humains acquièrent toutes les autres compétences requises au cours d’une longue période de dépendance qui varie considérablement en fonction de l’environnement et des défis. Nous sommes donc l’espèce la plus adaptable (et la plus nombreuse) de la planète.
Un état d’esprit de croissance est tout le contraire de la vision cynique de la vie selon laquelle « nous sommes entièrement les cartes qui nous ont été distribuées ». L’esprit de croissance est la philosophie derrière « Le code des talents » – « par une pratique approfondie » et un apprentissage continu ; les humains sont remplis de possibilités infinies. Le mandat clé pour parvenir à un état d’esprit de croissance est de sortir de la zone de confort et de relever des défis nouveaux et créatifs ; développer des compétences plus résilientes et flexibles. Cela demande des efforts et quelques difficultés, mais ce n’est pas le chemin le plus simple.
La lutte n’est pas facultative, elle est neurologiquement nécessaire : pour que votre circuit de compétences se déclenche de manière optimale, vous devez par définition déclencher le circuit de manière sous-optimale ; vous devez faire des erreurs et prêter attention à ces erreurs ; vous devez lentement enseigner votre circuit. Vous devez également continuer à activer ce circuit (c’est-à-dire à vous entraîner) afin de [build and] maintenir le bon fonctionnement de la myéline
Il n’y a rien de mal à faire des erreurs !
L’ego est un obstacle majeur à l’apprentissage. Après un certain temps en pilotage, ou en tant que professionnel dans n’importe quel domaine, l’ego nous empêche de prendre des risques et de paraître stupide – nous évitons agressivement d’être un « débutant ». Les erreurs sous quelque forme que ce soit dans l’aviation professionnelle sont totalement interdites. Mais les erreurs et les bévues sont exactement ce qu’exige l’apprentissage dans de nouveaux domaines. Apprendre demande du courage. Cette expérience de nouveauté et de nouveauté totale est ce qui recharge vos batteries et apporte de la joie grâce à la réussite. Il n’y a rien de mal à s’essayer à quelque chose de nouveau (à condition qu’il y ait un environnement sûr). Les erreurs et l’expérimentation font partie intégrante de l’apprentissage.
J’ai récemment fait du dual en hélicoptère et en plus d’être un (heureux) maladroit aux commandes, j’ai développé une grande admiration pour mon CFI qui m’a patiemment guidé dans mon vol stationnaire. J’ai ressenti une parenté avec mes élèves qui ont fait de gros efforts mais qui n’ont pas réussi au départ.
Variez de manière créative votre présentation
Si votre routine pédagogique vous ennuie, votre apprenant souffre probablement aussi de ce mal-être. Vous devez briser ce cycle et au lieu de vous diriger vers « la zone de pratique », faire preuve de créativité et utiliser les aéroports locaux à proximité comme un nouveau défi (lorsque ce défi est approprié pour votre apprenant). Attribuez une destination plus éloignée puis inventez un scénario météo qui nécessite un détournement vers un champ voisin qui n’était pas prévu. La formation par scénarios nécessite du temps et de la créativité pour évoquer les défis, mais elle finit par être amusante – ajoutant de l’enthousiasme à la fois à l’apprenant *et* à l’éducateur.
Ravivez votre curiosité !
Dans votre environnement habituel, consacrez plus de temps à regarder attentivement et à examiner pleinement ce que vous vivez quotidiennement. En creusant plus profondément, vous découvrirez de nombreux détails et significations que vous avez manqués dans le quotidien et ferez apparaître de nouvelles idées intéressantes. Cela est bien sûr particulièrement vrai pour les personnes qui contiennent toutes une profondeur de surprises. Nous savons que chaque apprenant est en réalité une personne différente, mais nous avons malheureusement tendance à le traiter comme une autre « Leçon quatre » si nous n’y prêtons pas attention. Pour favoriser un état d’esprit de croissance, nous devons aborder chaque expérience »Yeux grands ouverts!»
Le premier système peut être considéré comme une réflexion rapide. Il s’agit d’une réflexion presque automatique ou instinctive. Le deuxième système est la réflexion lente. Il s’agit d’une réflexion plus complexe et plus épuisante mentalement. Il faut de la concentration et de l’action de la personne pour traiter les pensées
Poursuivez de nouveaux défis et aventurez-vous
Mettez-vous dans un environnement radicalement différent où vous êtes inexpérimenté et totalement débutant. Relevez le défi avec des planeurs, des hydravions ou des hélicoptères. Essayer quelque chose totalement hors de votre zone de confort. Cela anime non seulement vos sens et votre curiosité aéronautique, mais renforce également votre empathie pour les apprenants que vous côtoyez quotidiennement. Être un débutant mal à l’aise est très thérapeutique pour un éducateur expérimenté. Il faut un vrai courage pour être complètement nul dans quelque chose et refaire des erreurs.
Variez vos habitudes
Nous sommes tous coupables de simplement exécuter un script pour nos activités quotidiennes. Les psychologues estiment que les habitudes et les scripts gèrent 90 % de nos opérations quotidiennes (Le System One de Daniel Kahneman); nous ne sommes pas toujours des êtres intentionnels créatifs. La poursuite intentionnelle d’une plus grande excellence est également une voie vers un « esprit de débutant » – Vol astucieux! Continuez à voler et à vous améliorer ; volez en toute sécurité (et souvent) !
Voir « MUR SOCIAL SÛR » pour plus de ressources.
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