Un, deux, trois… il y a une poignée de moutons dans la Réserve ornithologique du Teich, mais ce ne sont pas eux qui sont comptés régulièrement. Et pas question de s’endormir pour les spécialistes du comptage, soit 4 des 10 salariés de cette réserve emblématique, qui vient de fêter ses 50 ans. Ces experts comptent les oiseaux d’eau sauvages. « Pour protéger la nature, il faut bien la connaître, donc la suivre régulièrement, ce que l’on fait avec notre pratique », expliquent la directrice du site, Catherine Vignerte, et le responsable scientifique et technique, Thomas Ferrari, alors qu’un comptage d’ampleur internationale a lieu le week-end des 13 et 14 janvier.
Car, derrière…
Un, deux, trois… il y a une poignée de moutons dans la Réserve ornithologique du Teich, mais ce ne sont pas eux qui sont comptés régulièrement. Et pas question de s’endormir pour les spécialistes du comptage, soit 4 des 10 salariés de cette réserve emblématique, qui vient de fêter ses 50 ans. Ces experts comptent les oiseaux d’eau sauvages. « Pour protéger la nature, il faut bien la connaître, donc la suivre régulièrement, ce que l’on fait avec notre pratique », expliquent la directrice du site, Catherine Vignerte, et le responsable scientifique et technique, Thomas Ferrari, alors qu’un comptage d’ampleur internationale a lieu le week-end des 13 et 14 janvier.
Car, derrière les balades que beaucoup connaissent dans ce « parc », il y a un volet scientifique. Dont ces comptages. Une gageure pour des oiseaux posés sur ces 110 hectares, dont 70 % de plans d’eau, 14 au total, placés en réserve sur le territoire communal de la discrète commune du bassin d’Arcachon. Des oiseaux migrateurs pour la plupart, plutôt prompts à s’envoler.
« On applique toujours la même méthode. Nous partons de l’affût 13 (NDLR : l’abri d’observation le plus près des rives du Bassin quand on visite cette réserve), puis on se déplace en se répartissant en deux équipes pour recenser sur les deux sentiers nord et sud. » Arrivé en juillet 2022, Thomas Ferrari est déjà incollable sur ces comptages au Teich, assurés toute l’année deux ou trois fois par mois, et dont un, mensuel, concerne l’ensemble du bassin d’Arcachon en collaboration avec les autres gestionnaires et associations.
Nous faisons une estimation, mais le principal est de la faire toujours avec la même méthode dans les mêmes conditions
Tout est fait à pied, aux jumelles le plus souvent, pour identifier les espèces et dénombrer les individus. « Les oiseaux d’eau seulement, les quatre grandes familles, les limicoles (qui vivent dans ou sur la vase), les anatidés (canards, oies, etc.) les ardéidés (hérons, aigrettes) ou les laridés (mouettes) », précise cet expert alors que le site accueille 328 espèces différentes de volatiles.
Ouverte au public depuis 1972
Les jours de comptage, les deux équipes entament l’opération « une heure et demie avant la marée haute ». Car, quand le Bassin se vide dans l’Océan, les vasières et autres espaces mis à jour par la marée basse sont un paradis pour ces oiseaux, qui quittent la réserve pour se nourrir. À l’inverse, ils y reviennent volontiers à marée haute. À tire-d’aile pour se poser et se reposer. « C’est plus facile pour nous de les observer. » C’est là qu’ils sont comptés. Enfin presque. « Nous faisons une estimation, mais le principal est d’appliquer toujours la même méthode dans les mêmes conditions », reconnaît Thomas Ferrari, qui ne saurait nous conter qu’il compte au limicole prêt ! C’est que les compteurs y laissent forcément des plumes – et en ont conscience. Quand la luminosité est bonne et les oiseaux assez immobiles, ces spécialistes comptent à l’individu, mais, le plus souvent, « on comptabilise par grappes, de 3, 5 ou 10, voire 25 ». À condition qu’un rapace ou un bruit parasite ne vienne pas faire s’envoler les sujets…
« Le principal est d’avoir des chiffres régulièrement : cela nous permet de dégager des tendances, d’observer les évolutions », décrypte Thomas Ferrari, qui peut s’appuyer sur des statistiques récoltées selon cette méthode depuis 2007. Mais la réserve a des données plus anciennes, remontant plus loin que la date d’ouverture au public. « Elle a été ouverte en avril 1972, mais nous avons des chiffres depuis 1970 », salue Catherine Vignerte, alors que le fondateur de cet espace préservé recensait ses hôtes tous les jours.
Variétés différentes selon les saisons
Aujourd’hui, environ 15 000 oiseaux sont « comptés » dans la réserve l’hiver et environ 3 000 en plein été. Avec des variétés différentes selon les saisons : « C’est pour cela qu’il faut venir visiter plusieurs fois par an », sourit la directrice, qui rappelle que le site Internet donne des conseils et indique quels oiseaux on peut voir.
Ces chiffres permettent de mesurer s’ils sont « bien accueillis » dans la réserve, si le niveau des plans d’eau est bien géré par le personnel qui y veille via les écluses. Si certaines espèces se développent, disparaissent… « Le tout en concertation avec tous les points de comptage du Bassin. Nos chiffres seuls ne serviraient à rien », concèdent ces responsables, conscients que leurs hôtes sont volatils.
C’est pour conserver des éléments de comparaison fiable que la méthode ne change pas. « On pourrait compter sur photos ou par observations aériennes », reconnaît Thomas Ferrari. Dans son poste précédent, à Mayotte, il s’appuyait sur des clichés pris depuis un ULM ou avec un drone pour les colonies de hérons. « Mais ça peut être très dérangeant. Les sternes, par exemple, s’envolent au moment des survols des engins. » Dans tous les cas, « si on change de méthode, on va fausser nos comparaisons sur le long terme », explique le spécialiste quand la directrice rappelle que, de toute façon, les drones sont interdits sur le territoire de la réserve. Les compteurs n’ont pas fini de marcher, ni de compter.
Des plumes et des chiffres
Depuis 1967, le comptage Wetlands International mobilise un réseau mondial de près de 150 000 personnes qui dénombrent près de 1,5 milliard d’oiseaux dans 50 000 zones humides référencées dans 180 pays. Le comptage a lieu principalement le week-end des 13 et 14 janvier en France, sur 500 sites, ou dans les jours à venir via la mobilisation de bénévoles gérés par des associations, dont la Ligue de protection des oiseaux. Des professionnels comme ceux de la Réserve ornithologique du Teich mèneront conjointement cette opération de comptage le jeudi 18 janvier sur l’ensemble du bassin d’Arcachon. Mais, à la fin du mois de janvier, tout le monde peut compter les oiseaux dans son jardin. Le samedi 27 ou le dimanche 28 janvier, dans un créneau d’une heure seulement, tout un chacun est incité à rapporter combien il voit d’oiseaux via une fiche à trouver en ligne sur le site oiseauxdesjardins.fr
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