Les averses se succèdent, le vent décoiffe et la grêle est toujours prête à s’inviter à la fête. Ce mercredi 24 avril, j’ai rendez-vous à 14 heures pour une initiation à l’aviation. Daniel Klein, mon pilote et bénévole à l’aérodrome laonnois, m’accueille avec enthousiasme. « Ça va bouger, me dit-il. Mais ça va le faire. » S’il a l’air aussi sûr de lui, c’est déjà parce qu’il vole depuis trente-cinq ans, et surtout parce qu’il a consulté les prévisions de Météo France. La direction du vent, sa force ou encore les nuages. Aujourd’hui, le vent est orienté Nord-Ouest, sa vitesse de 15 nœuds – autrement dit environ 30 km/h –, et des stratocumulus couplés à des cumulus tapissent le ciel à 1 500 pieds, soit environ 500 mètres du sol.
La cathédrale de Laon s’érige sur la colline. Nous la contournons par la gauche et survolons les différents quartiers de la préfecture axonaise.
Dernière chose avant d’embarquer : faire le tour de la bête de 8 mètres de long et 9,50 mètres d’envergure pour l’ultime vérification. Tout est en ordre, nous nous installons. C’est la première fois que je monte dans un engin volant aussi petit et je dois dire que je suis assez surprise du confort. C’est spacieux. Quatre passagers peuvent tenir, cette fois, nous serons deux. Daniel Klein me donne un casque flanqué d’un micro, indispensable pour communiquer. Je comprends tout de suite une fois le moteur allumé. Impossible de s’entendre. La pluie tombe, mais pas besoin d’essuie-glace, l’hélice fait le travail et chasse les gouttes de la verrière.
Après avoir contrôlé le système électrique, Daniel Klein place l’avion sur la piste en herbe, face au vent. Il accélère. Nous décollons. Les champs de colza jaune pétard s’enfoncent à mesure que nous tutoyons les nuages. En guise de volant, un tube gris comme un frein à main vertical se dresse entre nos jambes respectives. Son nom ? Le manche à balai. C’est bien sûr le pilote qui le manœuvre. Le passager, seulement en cas de pépin. Mais tout va bien. La cathédrale de Laon s’érige sur la colline. Nous la contournons par la gauche et survolons les différents quartiers de la préfecture axonaise. Champagne, Semilly, Montreuil… Avec mes yeux, je photographie les paysages. Le temps de la descente sonne. Dix minutes après avoir décollé, nous atterrissons. Court, mais intense.
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