L’année 1983 aura marqué en même temps l’apogée et le déclin de l’ULM (ultra léger motorisé). Cette année-là, 120 passionnés s’élancent à bord de leur petit aéronef pour un périple qui doit les mener d’Épernay, en Champagne, à la Côte d’Azur. C’est la 1ère édition du Grand Prix de France d’ULM, qui ne connaîtra aucune autre édition les années suivantes.
« C’était un peu Satanas et Diabolo dans Les fous du volant ! »
Et pour cause : l’événement, très médiatisé à l’époque, est marqué par plusieurs accidents faisant trois morts. « Les appareils étaient des constructions amatrices, très sommaires. C’était un peu Satanas et Diabolo dans Les fous du volant ! » explique Christophe Guyon. Quarante ans plus tard, ce passionné a malgré tout décidé de relancer cet événement et organise la 2e édition du Grand Prix d’ULM.
D’emblée, il rassure : « Aujourd’hui, on a à peu près tous des ULM de série, ces machines sont beaucoup plus fiables. Et surtout à l’époque, il y avait un esprit de compétition qui poussait ces pilotes à prendre des risques. Ce qui n’est pas le cas en 2023 ». Cette deuxième édition tiendra plus de la démonstration que de la course.
« Rallye vélo, mais dans les airs »
La cinquantaine de participants, tous en autonomie, devra davantage faire preuve de capacité d’adaptation que de vitesse et de performance. « Il y a un côté rallye vélo, mais dans les airs. Avec tout l’esprit de débrouille qui va avec : la nuit tombée on devra atterrir pour dormir à la belle étoile, ou solliciter des gens, pour qu’ils nous aident à repartir. »
L’itinéraire qu’ils suivront correspond plus ou moins à celui de 1983. Mais là encore, pas de formalisme : si la météo le contraint, certaines étapes seront modifiées. Une chose est sûre, elle est convenable pour ces deux prochains jours et les pilotes pourront rallier Granville (Manche), qui fait partie des étapes, comme en 1983.
Ainsi ce dimanche 13 août 2023, on devrait assister à un défilé d’engins volants dans l’après-midi, au-dessus de nos têtes, ainsi qu’à l’aérodrome de Bréville-sur-Mer.
L’empreinte carbone en question
À l’heure de l’urgence écologique, la question de l’empreinte carbone d’une telle passion mérite tout de même d’être posée. Conscient de ces enjeux, Christophe Guyon concède que cette passion n’est pas neutre. Mais souligne que leurs moteurs utilisent des carburants pour voiture et qu’ils émettent autant que ceux de ces dernières : « C’est sans commune mesure avec l’aviation ordinaire. D’ailleurs, beaucoup d’aéroclubs se mettent à l’ULM ». Pour s’en rendre compte, il invite à venir découvrir ces drôles d’oiseaux lors de leur passage à Granville…
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