Le site de l’aérodrome porte en lui l’histoire des pionniers de l’aviation. Un lieu unique en son genre, à découvrir lors d’une matinée avec des intervenants spécialisés, qui proposent une remontée du temps, depuis les premiers vols en 1911 jusqu’aux activités contemporaines de l’infrastructure, aujourd’hui propriété de la Ville.
L’initiative de faire découvrir, dimanche 12 novembre, aux habitants du territoire l’un des lieux emblématiques de la ville, à la fois témoin des temps passés de l’Aéropostale et infrastructure moderne, revient à un groupe de passionnés usagers du site : le centre France Aéro formation, une école de pilote et d’instructeurs et l’aéroclub de la ville.
Aux côtés de ces deux acteurs locaux, on retrouvera Philippe Marcy (conférencier) pour le volet historique, Didier Bourdel (contrôleur aérien) pour le volet technique et Bernard Sergent (Fondation Latécoère) pour le volet aventure : « C’est un lieu de patrimoine et une plateforme qui héberge aujourd’hui plusieurs structures, explique Jean-Pierre Loubes, le directeur de France Aréo formation. Nous avions envie de mettre en avant l’histoire exceptionnelle de ce site, qui est un des aérodromes les plus vieux de France, son fonctionnement et les activités de formation qui y sont liés, comme notre école d’aviation et l’aéroclub. Nous aimerions que les habitants s’approprient cet outil, car il possède un fort potentiel de développement, notamment pour la formation professionnelle, ce qui n’est pas rien pour une petite ville. Ici, nous formons des pilotes et des instructeurs en tant que centre de formation agréé par la Direction générale de l’aviation civile et nous développons l’aéronautique de loisirs avec la formation de pilote ULM« .
Deux lieux de formation
Depuis la création du centre en 2017, le deuxième en région Occitanie à avoir été homologué cette année-là, une dizaine d’instructeurs et une trentaine de pilotes ont été formés : « L’État a complètement remodelé la formation de pilote. Aujourd’hui, il y a une obligation de faire 35 heures de vol minimum. Concernant les ULM, la formation n’a rien à envier à celle des pilotes d’avion, car les appareils ont largement évolué. Avec un ULM, on peut faire des longues distances maintenant et certains sont même classés comme avions. Je pense qu’il y a une mutation en cours dans la mesure où l’ULM est peu énergivore (12 litres par heure, contre 30 à 40 l/h pour un avion) et constitue un bilan environnemental plus favorable, en plus d’être peu bruyant« .
Mettre un pied à l’étrier des jeunes
Pour ce responsable, l’enjeu est important : « Il existe sur la ville un centre de formation dans le secteur de l’aviation, au même titre que les CFA et c’est dommage que ça ne se sache pas plus« . Du côté de l’aéroclub, son président, Pierre Zarbib, tient un discours identique : « Notre association forme des pilotes et, avant le Covid, beaucoup de jeunes étaient de nos adhérents, exactement 26 sur 38 membres. Il y avait une grosse dynamique. Mais, aujourd’hui, nous manquons d’instructeurs et le Département a arrêté de financer l’action Donne des ailes à tes rêves qui permettait aux jeunes en classe de 3e de voler gratuitement. La plupart continuaient par la suite et se lançaient dans des métiers de l’aéronautique. Notre club s’attache à mettre un pied à l’étrier des jeunes pour leur future insertion sociale« .
Une histoire centenaire
Ce n’est pas pour rien que ces deux structures ont choisi comme point de chute l’aérodrome de la ville. L’infrastructure est dotée d’équipements de qualité, surtout en matière de sécurité avec la présence d’une vigie : « C’est l’équivalent d’une tour de contrôle pour les aéroports, explique Didier Bourdel, contrôleur aérien à Lézignan depuis de nombreuses années. Il n’y en a pas partout, les autres sont à Albi, Castres, Pamiers. Lézignan est le dernier checkpoint du raid Latécoère pour l’aventure africaine de l’Aéropostale« .
L’aérodrome a, en effet, une vieille histoire autour des pionniers de l’aviation : Mermoz, Guillaumet, Daurat, Saint-Exupéry… Ces célèbres pilotes ont foulé le sol Lézignanais : « Les premiers vols datent de 1911 et il y avait des bus entiers des Corbières pour voir cela. À l’époque, le terrain était privé. Il avait été acheté par M. Jouy, un garagiste lézignanais, détaille Philippe Marcy. J’ai rencontré sa fille lors de l’écriture de l’ouvrage sur l’histoire de l’aérodrome * ».
Une histoire que le conférencier se propose de faire découvrir, tout comme Didier Bourdel pour parler de sa mission et Bernard Sergent pour l’aventure de l’Aéropostale. Passionnant.
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