Afin de mieux faire connaître l’infrastructure de l’aérodrome au public, plusieurs professionnels de l’aéronautique basés sur le site ont proposé une matinée portes ouvertes.
L’aérodrome de Lézignan-Caumont, une histoire qui vaut la peine d’être contée… Voilà, comment la collection Vilatges al Pais a introduit son ouvrage, coécrit en 2015 par Philippe Marcy et Myriam Joliveau, avec la participation de Sylvain Le Noach. Un livre commandé alors par Michel Maïque, maire de la ville, qui avait souhaité mettre en avant l’histoire de La Plaine, un lieu connu par les habitants pour avoir servi de pacage, de cueillette, de chasse, de promenade… devenu par la suite une piste d’atterrissage de fortune au début du XXe siècle et, enfin, l’aérodrome que nous connaissons aujourd’hui, où plusieurs activités aéronautiques se partagent l’espace.
C’est sur la base des recherches effectuées pour cet ouvrage que la matinée portes ouvertes, proposée par France aéro-formation, l’école de vol dirigée par Jean-Pierre Loubes depuis 2017, et l’aéroclub, a débuté dimanche auprès d’un petit groupe de personnes.
Entre lieu d’histoire et de formation
Avec un vent de 42 nœuds, soit 80 km/h, frappant les baies vitrées de la vigie, le public a bien ressenti la dangerosité que pouvait représenter un vol. Surtout quand on imagine les premiers engins construits à l’heure des pionniers de l’aviation, dont les grands noms du genre sont tous passés par la ville, à commencer par le pilote Gustave Paul Weiss, en 1911.
Le premier conflit mondial a, ensuite, fait cesser toute activité aéronautique et c’est en 1918, avec la création de la ligne aéropostale Toulouse-Casablanca (Maroc), fondée par Pierre-Georges Latécoère, que Lézignan s’est fait un nom en la matière.
Au départ, terrain de secours en cas de panne, ce qui était courant à l’époque, l’aérodrome est ensuite devenu une étape incontournable, surtout après le rachat et l’aménagement réalisé en 1930 par le garagiste lézignanais René Alphonse Jouy.
Nous avons entre 12 et 13 000 mouvements par an
De là se déroule une longue et passionnante histoire que l’auteure Philippe Marcy a contée, avant de laisser la place à Didier Bourdel, l’agent AFIS officiant à la vigie depuis 1989 : « Ici, nous avons 12 à 13 000 mouvements par an, soit dans les 60 à 80 par jour, ce qui n’est pas rien. Il existe une activité soutenue avec des périodes plus ou moins importantes. Les écoles d’aviation travaillent beaucoup ici, comme l’Enac de Carcassonne. Quand vous prenez l’avion, il se pourrait bien que le pilote soit passé par Lézignan pendant son apprentissage« .
Après avoir parlé technique et sécurité, les participants se sont ensuite dirigés dans les locaux de l’école France aéro-formation qui prépare au brevet de pilote. Là, les instructeurs Jean-Pierre Loubes et Christian Chessa ont passé en revue les différents appareils de vols : des avions, mais aussi des ULM, sachant que ces derniers ont largement évolué ainsi que leur formation.
Pour cette première édition autour de l’aéronautique, les conditions météo n’ont pas permis d’effectuer des vols, mais les passionnés initiateurs de l’action souhaitent réitérer l’expérience, afin de mieux faire connaître les potentialités d’un site reconnu exceptionnel par les professionnels de l’aéronautique.
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