Cet historien de l’art, mondialement connu, a choisi de vivre à Céret. Portrait de Paul B. Franklin, spécialiste, entre autres de Marcel Duchamp, qu’il évoque régulièrement à l’occasion de conférences.
Récemment Paul B. Franklin, historien de l’art, est intervenu au musée d’Art moderne sur le lien entre Gabriële Buffet-Picabia et Marcel Duchamp. Il pouvait d’autant mieux en parler qu’il est, par ses écrits et ses activités de commissariat, le spécialiste mondial de Duchamp connu pour ses ready mades, objets manufacturés devenus œuvres d’art par sa volonté. Or Paul B. Franklin, ce discret chercheur, américain par sa naissance et français depuis 2021, est devenu cérétan par hasard, en 2004.
C’est en rejoignant un ami qui achetait un appartement dans cette cité, qu’il ne connaissait que par ses études d’histoire de l’art, qu’il est tombé amoureux de ce lieu et a décidé de s’y installer. Et c’est aussi un autre hasard qui a conduit Paul vers l’art. Né à Détroit dans le Michigan d’une famille de classe moyenne, très catholique, il est le douzième de 17 enfants. Grâce à une bourse qui le suivra jusqu’à la thèse, il quitte un monde qui l’étouffe en choisissant l’université de Columbia et New York. Il commence des études en biophysique. L’université oblige néanmoins les étudiants à suivre une variété de cours dans différentes disciplines, dont l’histoire de l’art. Et c’est le choc !
Un précurseur
La 3e année, selon la tradition, se déroule souvent à l’étranger, et il part à Londres où il s’inscrit seulement à des séminaires en histoire de l’art portant sur toutes les époques. De retour à New York, il abandonne son idée d’être médecin et se porte candidat à une thèse sur Duchamp à Harvard. Assoiffé de culture et d’une envie de vivre en Europe, il a choisi un sujet non anglophone qui lui permet de séjourner en France, une opportunité pour apprendre une nouvelle langue. L’existence d’échanges entre Harvard et l’École normale supérieure, rue d’Ulm, l’amène naturellement à Paris, où il est le 1er étudiant non spécialisé en littérature française et le 1er à y rester 2 ans ! Ses origines, italiennes par sa mère et plutôt irlandaise et germanique par son père, ont joué un rôle dans son intérêt pour l’Europe. En 1997, il retourne terminer sa thèse à Harvard puis revient à Paris 3 ans plus tard car il y a trouvé l’amour. Ayant conservé des liens avec les héritiers de Duchamp, rencontrés lors de ses recherches, il reçoit le soutien de la belle-fille, ayant droit de l’artiste, qui lui propose la rédaction d’une revue, Étant donné Marcel Duchamp, entièrement consacrée à ce créateur et l’engage aussi comme conseiller auprès de la succession. Ainsi rémunéré jusqu’en 2016, Paul va publier 11 numéros de la revue, de 200 à 300 pages chacun. Fasciné par l’œuvre, aux horizons infinis, il apprécie aussi l’artiste profondément humain, et il aime partager cette passion lors de conférences et d’expositions de par le monde. Et si Céret lui offre la beauté de la nature, il a besoin de se replonger régulièrement dans la vie culturelle parisienne.
Réveillon
Dimanche 31 décembre, réveillon cérétan, de 11 h à 3 h du matin sur la place Picasso : bodégas bistronomiques et animations musicales.
L’Info des boulevards
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