Antony est à genoux, sur un vieux drap blanc étendu sur le béton d’un hangar flambant neuf, à La Rochebeaucourt-et-Argentine, en Dordogne. Heureux comme un gamin, outils en main, le quinquagénaire monte avec patience l’ULM en kit qu’il a acheté et qu’il espère piloter au printemps. Il suit pas à pas, sur sa tablette, les 500 pages du manuel d’assemblage : « Ça a l’air compliqué, mais c’est un peu comme Ikea, sourit Antony. Enfin, ce n’est quand même pas tout à fait du bricolage du dimanche. »
Antony est à genoux, sur un vieux drap blanc étendu sur le béton d’un hangar flambant neuf, à La Rochebeaucourt-et-Argentine, en Dordogne. Heureux comme un gamin, outils en main, le quinquagénaire monte avec patience l’ULM en kit qu’il a acheté et qu’il espère piloter au printemps. Il suit pas à pas, sur sa tablette, les 500 pages du manuel d’assemblage : « Ça a l’air compliqué, mais c’est un peu comme Ikea, sourit Antony. Enfin, ce n’est quand même pas tout à fait du bricolage du dimanche. »
Le constructeur sud-africain de cet ULM, BushCat, annonce 300 à 400 heures de travail. « Hum… Je ne compte pas mon temps », assure Antony, lui-même sud-africain. Marié à une Française, il est installé en Périgord vert depuis dix ans. Cet ingénieur dans le secteur de l’énergie réalise son rêve. Passionné d’aéronautique depuis l’enfance et ses premières maquettes, il construit donc son propre ULM, acheté via la société Jetlag Group de Sylvain Henneton.
« Cela valorise le site »
Jetlag Group a été créée en 2016 sur le site de l’aéroport de Bassillac, près de Périgueux, dans des locaux loués. Depuis le début, Sylvain Henneton voulait acheter un terrain pour être chez lui. Les incertitudes sur l’avenir de la plateforme bassillacoise – et les soubresauts passés – ont achevé de le persuader de déménager. Il vient donc d’édifier le fameux hangar (630 m²) sur le plateau d’Argentine, à côté de la piste de l’aérodrome (1). Sur le montant de l’investissement, il reste discret. « J’ai été accueilli à bras ouverts par la municipalité », se félicite-t-il. Michel Bosdevesy, le maire de La Rochebeaucourt-et-Argentine (350 habitants), est ravi de cette implantation : « Toute activité en zone rurale est bonne à prendre. Et cela valorise le site. »
« C’est un peu comme Ikea. Enfin, ce n’est quand même pas tout à fait du bricolage du dimanche »
Sylvain Henneton coiffe plusieurs casquettes : pilote de ligne (notamment sur la feue liaison Périgueux-Paris), formateur et mécanicien aéronautique. Il a fallu deux ans de démarches pour obtenir l’homologation des premiers avions en kit importés d’Afrique du Sud, des Sling en alu et composite. « J’ai passé une semaine à Johannesburg pour contrôler la qualité de construction et tester en vol les différents modèles », explique le pilote. La commercialisation en France a démarré en 2018. Sylvain Henneton a importé et monté le premier pour son usage personnel. Une dizaine d’autres ont été vendus depuis. La gamme s’élargit aux ULM, celui d’Antony, le premier, servant de « témoin ».
Formation et maintenance
Les aéronefs sont livrés dans des caisses en bois, par bateau puis par la route : « C’est un vrai Lego, plus ou moins avancé selon les kits. » Un Lego géant pour lequel il faut casser sa (grosse) tirelire : « Comme pour les voitures, les prix sont très variables, selon les performances et les options des avions, explique le patron de Jetlag Group. Il faut compter 120 000 euros pour un biplace et jusqu’à 300 000 euros pour un quadriplace. » Pour les ULM, ça commence à 60 000 euros.
Soit les clients construisent leur avion chez eux, soit Sylvain Henneton les aide à distance, soit ils viennent le monter chez lui. Ensuite, le professionnel peut assurer la formation du pilote et la maintenance de la machine (2). Une fois montée, elle est contrôlée par un organisme délégué par l’État. Après quinze heures d’essais en vol, son propriétaire peut en disposer.
Au-delà du montage lui-même et de la satisfaction du « fait maison », ce « défi excitant » est pour Antony « un cheminement jalonné de rencontres de gens avec qui on partage une passion ». Le jour où il sera aux commandes de son ULM ? « Je pense que ce sera une émotion énorme ! »
(1) Pour l’instant, il est encore à cheval entre les deux sites. (2) La société propose ou va proposer d’autres prestations : location d’ULM, thermographie, contrôle de panneaux solaires, maintenance d’aéronefs, prestations avec des drones, formation de techniciens qui vont monter des avions à l’étranger, etc.
L’aéroclub reprend son envol
L’implantation de Sylvain Henneton a relancé le petit aéroclub de La Rochebeaucourt-et-Argentine, qui a souffert du Covid et d’une longue fermeture de la piste ayant dû être sécurisée. Le patron de Jetlag Group est naturellement devenu le président du petit club d’une dizaine de membres qui possède un avion. La piste en herbe, de 750 mètres de long et 40 mètres de large, est louée à la commune. L’aérodrome, créé au milieu des années 1960 par un privé, accueille une activité modeste, mais régulière. Elle va s’accroître avec les vols d’essais de Jetlag Group.
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