Comment un ULM dirigé par un pilote expérimenté a-t-il pu dévier aussi brusquement de sa trajectoire et aller percuter de plein fouet un hangar, alors que les conditions météo étaient bonnes ? C’est ce que tente d’expliquer la double enquête actuellement menée par le Bureau enquête accident (BEA) et la brigade de gendarmerie des transports aériens (BGTA), saisis par le parquet de Saint-Denis à la suite du crash survenu le vendredi 15 septembre dernier sur la base aéronautique de Cambaie, à Saint-Paul.
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Une enquête rendue particulièrement complexe du fait de l’incendie qui s’est déclenché lorsque l’appareil est entré en collision avec le haut de la porte d’un hangar hébergeant un club ULM et un atelier de mécanique moto. Un bâtiment en tôle de 800 m2 qui a été entièrement détruit par les flammes, compliquant sérieusement le travail des enquêteurs.
Alors que des images de la vidéosurveillance du site montraient une approche a priori maitrisée du pendulaire s’alignant sur la piste d’atterrissage en provenance du Port, ce dernier déviant subitement sur sa gauche, deux hypothèses semblent se dessiner.
L’une étant celle d’un malaise ayant surpris en pleine manœuvre Dany Parassouramin, le pilote âgé de 61 ans. Si une autopsie a été réalisée en début de semaine à l’institut médico-légal de Saint-Denis, l’examen n’a cependant pu amener d’élément probant en ce sens.
En effet, éjecté sur le toit du hangar au moment du choc, le corps de la victime n’a pu être évacué qu’après l’extinction de l’incendie, et donc une longue exposition aux flammes.
Recherche d’antécédents médicaux
Si des prélèvements aux fins d’analyses toxicologiques ont pu être réalisés, comme c’est la procédure dans ce type d’accident, les médecins légistes n’ont pu réaliser les examens approfondis de nature à identifier les traces d’un événement médical pouvant expliquer une perte de contrôle de l’appareil.
« Les enquêteurs vont devoir chercher dans l’entourage familial et dans son dossier médical pour savoir si la victime présentait des antécédents ou avait été récemment connu des problèmes de santé », indique une source judiciaire. Des éléments qui devraient par la suite faire l’objet de longs et complexes débats d’experts.
L’autre hypothèse envisagée par l’enquête, celle du problème technique, s’annonce également difficile à étudier du fait des circonstances. Prisonnière des flammes, l’épave de l’ULM a été très sérieusement endommagée. La chaleur dégagée par l’incendie ayant réussi à déformer les épaisses poutres métalliques soutenant le hangar, il est évident que le petit appareil a lui aussi été profondément altéré, au-delà du crash. De fait, l’examen technique de l’épave pourrait s’en retrouver compromis.
Une quarantaine de pompiers et plusieurs engins avaient été mobilisés ce soir-là pour circonscrire l’incendie consécutif à l’accident. Une intervention qui aura duré plus de quatre heures.
Sébastien Gignoux
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