SAINT-PAUL. Le drame remonte à un peu moins de deux ans. Le 10 octobre 2021, un ULM entre en collision avec la façade rocheuse du Maïdo, à une quinzaine de mètres environ au-dessous du belvédère. Les deux occupants de l’appareil décèdent des suites du crash : Koneg Novena, pilote expérimenté de 40 ans et un touriste de 28 ans. L’engin faisait partie d’un groupe de quatre aéronefs qui avaient décollé de la base d’ULM de Cambaie le matin même pour un vol touristique dans les trois cirques.
Après des investigations minutieuses, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) vient de rendre publiques les conclusions de son enquête. « Le pilote a effectué un passage autour du belvédère, à proximité du relief et à faible hauteur, très probablement afin de montrer un site particulier à son passager », écrit l’organisme. Puis, c’est en voulant amorcer un virage à droite, au-dessus du plateau, qu’il a perdu de l’altitude jusqu’à passer sous le niveau de la crête.
« Le pilote, peut-être occupé à la satisfaction du passager, a probablement prêté une attention insuffisante à la conduite du vol et à la surveillance de la trajectoire. La perte d’altitude, qui a pu être accentuée par des phénomènes aérologiques locaux, aura ainsi échappé à sa conscience de la situation. Il est probable que le pilote a pris conscience, lors des quelques secondes ayant précédé la collision, du fait qu’il ne pourrait pas gagner suffisamment d’altitude pour franchir le relief. Il a donc accentué le virage, mais n’a pas pu éviter la collision. »
D’après les témoignages recueillis, le pilote pouvait compter sur près de 1 400 heures de vol et était titulaire d’un brevet de pilote d’ULM depuis octobre 2018. Au sujet de son comportement en vol, les témoignages divergent. « Toutefois, la plupart s’accordent sur le fait qu’au cours des deux années précédant l’accident, il avait très nettement pris confiance en ses capacités et pris l’habitude de réduire ses marges de sécurité », indique le BEA dans son rapport.
« L’exploitation des vidéos publiées par le pilote sur les réseaux sociaux a permis d’établir que celui-ci volait régulièrement à proximité du relief avec de faibles marges (contournement de pitons rocheux à faible distance, survol à baisse hauteur des sites montagneux touristes, etc.). » Aucun problème technique particulier n’a été relevé sur l’appareil et les conditions météorologiques étaient favorables le jour des faits.
C.L.
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