« C’est aussi le plaisir de ne pas aller vite », lance Jacques Sautot, chef pilote à l’aérodrome de Frotey-lès-Vesoul. En l’air, l’avion atteint pourtant les 150 km/h. L’ULM biplace jaune brille au soleil. Jacques Sautot m’installe sur le siège de droite, à côté du pilote. Devant nous, le tableau de bord affiche une dizaine de compteurs : l’altitude, la vitesse propre ou encore la vitesse verticale. Jacques Sautot les connaît bien. « J’ai travaillé 31 ans dans l’armée de l’air », précise-t-il. Le casque sur les oreilles, nous sommes prêts à décoller.
Un décollage calme
Le pilote allume le moteur et les hélices tripales commencent à tourner. Le manche à air de l’aérodrome indique un vent faible. « Il faut toujours décoller et atterrir face au vent », m’explique-t-il, avant de mettre les gaz. L’ULM quitte le sol à près de 100 km/h. Le décollage est doux. Dans les airs, nous survolons la forêt environnante. Le pilote tourne en direction de Vesoul. Mes muscles se crispent lorsque l’ULM s’incline. Le manche, situé entre le pilote et le passager, contrôle les déplacements horizontaux et verticaux de l’appareil dans l’espace. Chaque léger mouvement du manche fait pencher instantanément l’engin dans le sens voulu.
Un panorama époustouflant sur Vesoul et ses alentours
L’ULM a donc atteint son rythme de croisière à 150 km/h, au moment de passer au-dessus du village de Navenne. « Tu peux apprécier le paysage. La partie avec les toits rouges, c’est le centre-ville de Vesoul », m’indique ensuite Jacques Sautot. Au second plan, la colline de la Motte et sa chapelle. Plus loin, le lac de Vesoul-Vaivre. « On voit même les planches à voile au milieu du plan d’eau », me souffle-t-il encore. L’ULM offre à ses passagers une vue verticale sur ce qu’il survole. Précisons qu’à 3 000 mètres d’altitude, mieux vaut ne pas avoir le vertige.
Une chute libre contrôlée
Jacques Sautot ralentit l’engin pour descendre proche des 50 km/h. Une fois que sa vitesse est trop faible, l’appareil descend brusquement en altitude tout en restant à l’horizontal pendant quelques secondes, avant que le pilote ne remette les gaz. Sensations de chute libre garanties. Pour finir, nous effectuons un posé-décollé. L’ULM touche alors la piste d’atterrissage et décolle à nouveau lorsque le pilote augmente la vitesse et tire le manche vers l’arrière. Pour le second atterrissage, il pose l’appareil pour de bon. « Est-ce que ça va ? », me demande-t-il, en souriant après 28 minutes de vol. Je lui réponds que tout va bien. Retenant de cette expérience un joli panorama sur la région vésulienne et des sensations de vol qui donnent envie de recommencer.
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