Originaire d’Auberchicourt (Nord), Thomas est revenu des championnats du monde paramoteur de Lusail au Qatar avec une médaille d’or “Nation” par équipe et une en décollage chariot par équipe.
La compétition “6th FAI World Paramotor Slalom Championships” s’est déroulée du 4 au 13 février à Lusail, au Qatar. Elle a pris place sur un plan d’eau à proximité du circuit de F1. À partir du collectif France constitué d’une vingtaine de personnes, les sélections du team leader d’Espagne ont formé l’équipe de France avec ses 12 compétiteurs : 2 féminines, 10 masculins dont 5 en décollage chariot et 5 à pied.
Après quelques compétions internationales en 2023 en Pologne, Tchéquie et Espagne, Thomas Golze, seul pilote professionnel d’ULM des Hauts-de-France, s’est attaqué au mondial du Qatar.
En individuel, Thomas Golze n’a pu faire qu’un run dans des conditions très défavorables dû au Chammal, un vent puissant qui circule sur le golfe persique. Il termine 16e.
Une fierté à Auberchicourt (Nord)
Aujourd’hui, Thomas Golze a intégré le collectif France d’ULM. Il est spécialiste du slalom en paramoteur qui l’emmène vers des cieux lointains. Parfois tôt le matin ou en soirée, un paramoteur survole Auberchicourt dans le coucher de soleil. Et cela balance, car le pilote est expert international en slalom.
C’est Thomas Golze qui, de retour chez ses parents, fait le tour du pâté de maisons à sa manière, il est suspendu à son aile qui l’emmène vers Rieulay, Aniche, Monchecourt et parfois très loin de sa base.
Il est pompier professionnel à Douai. “Je suis passé par le SDIS 76 au Havre à partir de 2016. Au préalable, j’ai été volontaire trois ans à Somain. Au SDIS 76, j’ai été télé-pilote de drone”, explique-t-il.
Thomas Golze, pro des slaloms en ULM
“Je sors d’école avec un BTS production mécanique avec une passion moto”, nous précise Thomas Golze, « et j’ai un ami d’Auberchicourt Jimmy Claisse qui a son père, fabricant de paramoteurs », un artisan de l’aviation situé à Maubeuge, ALS Paramators.
Il fournissait le champion du monde de slalom, Jérémy Pénone. “Pour moi, après une licence théorique d’ULM en poche ce fut de la pratique au sol avec la voile, la gestion du moteur au sol puis la gestion voile et moteur et c’est parti avec un sac à dos de 25kg en plus de 10 d’essence sous 20 m2 de voile”, confie l’artiste.
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