Il profite pleinement de la vie. Sans relâche. « Je n’ai pas le temps de m’ennuyer. Jamais. » Raphaël Planckeel a les bras grands ouverts dans le partage de sa passion, la main sur le cœur et l’humour comme philosophie. « Être trop sérieux dans la vie, c’est triste. »
À 47 ans, ce natif de Cherbourg – installé à Puget-Ville depuis huit ans et dans le Var depuis vingt-cinq ans – aime être au guidon de ses motos anciennes. Cette passion, partagée avec ses copains et plus largement, est née dans sa tendre enfance. Il la cultivera à l’adolescence avant de la mettre en jachère pour mieux l’assouvir dans les années 2000.
Entre-temps, il a vu du pays. « Ma mère est poitevine et mon père, natif de Grenoble, était plongeur démineur dans la Marine. On a déménagé souvent. » Soit au total à vingt-sept reprises en vingt-sept ans. « J’ai grandi dans le Berry, dans le Poitou. Maintenant, je suis davantage varois. »
Un grave accident
Ce père de deux enfants, marié à une Ollioulaise, est menuisier de formation. « Maintenant, je travaille dans la rénovation de tout corps d’état ». L’artisan a aussi, dès 14 ans, mis les mains dans la mécanique de ses Mobylettes. « Dès que j’ai touché mes premiers revenus, j’ai acheté des motos. Je les rénovais et revendais. »
Alors très sportif – « je faisais de la plongée, natation, du kayak, motocross à raison de dix-neuf heures par semaine » – il est victime d’un grave accident à vélo en 1994 – « j’ai frôlé la paralysie ». On lui conseille d’arrêter la menuiserie. « J’ai fait une formation de plongeur, de maître-nageur sauveteur et je suis descendu dans le Sud pour être plongeur. »
Il n’a jamais officié dans ce domaine, mais a repris son métier d’origine. Par contre, il arrête la moto pendant dix ans. Il retourne aux activités sportives à 34 ans, au guidon d’un jet-ski. Suite à la perte d’un cousin âgé de 23 ans passionné de moto, Raphaël Planckeel revient pleinement à sa passion première. « Ça a été un élément déclencheur. Je me suis dit: on n’a qu’une vie. »
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Déguisé en Pikachu
Avec des copains, le Pugétois se lance dans l’enduro. « On a fait des courses au niveau régional et national. Après, j’ai réalisé un grand rêve, participer à un rallye-raid en Afrique. » Puis il en concrétise un autre, prendre le départ du Touquet en 2017. « Comme je ne suis pas un bon pilote, je l’ai fait déguisé en Pikachu. » Il remporte alors le titre honorifique de Poireau d’or. L’année dernière, il repart sur les plages du Pas-de-Calais habillé en clown.
« J’ai couru pour l’association Leucémie Espoir, pour qui je roule toute l’année. » Sa nièce a été touchée par cette maladie. Le tonton au grand cœur œuvre pour les protégés de l’association à laquelle il reverse des fonds récoltés. « En septembre 2023, on a invité quarante jeunes au Bol d’Or Classique grâce au groupe Larivière, organisateur de cet événement. » Des invités VIP et de beaux souvenirs.
De l’enduro, le quadra passe donc « par hasard » au circuit. Les premiers roulages en 2020 ne sont pas concluants. Mais sous les conseils de copains, il insiste et prend le virus. Il se lance alors dans le championnat de France en petites motos anciennes. « Je ne suis pas compétiteur dans l’âme, mais j’aime bien les challenges. » Il compte en relever d’autres avec endurance et vitesse.
Son autre rêve, participer au Dakar historique
Pas question, donc, pour Raphaël Planckeel de se poser. Son programme 2024 est établi. Après être monté sur des podiums en 2023, il va continuer à tenir le guidon sur les circuits « toujours en motos anciennes ». L’adhérent du Moto club du Var est de nouveau inscrit au championnat de France endurance 25 Power. « Je vise le titre de champion de Provence avec mon partenaire Eric Chiano, un ancien du Dakar. »
Sous les couleurs de sa team « Les Officiels 83 » – Les « Officieux 83 » sont des amis – il va refaire, avec Philippe-Alexandre Auxis, le Bol d’Or Classic, où ils avaient terminé 3e de leur catégorie en 2023. S’il arrête le championnat de France Vitesse moto ancienne, il va prendre part au championnat d’Europe Sunday ride classic. Il se déroule en quatre manches, dont une au Castellet. « Si ça passe bien, on peut être avec mon copilote, champions d’Europe dans notre catégorie. »
Et ce n’est pas fini. « Je vais me mettre à des randonnées trail sportives. Dans l’idée de retourner en Afrique ». Pour réaliser un autre rêve: participer au Dakar historique, L’Afrika Eco Race.
Raphaël Planckeel prépare les yeux rivés vers le ciel son prochain projet. « Le jour où je peux plus faire de moto, je veux voler en ULM », pour faire par la suite un tour de France. « Je veux être le plus pauvre du cimetière, mais celui qui aura le plus d’histoires à raconter. »
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