L’ATSB enquête sur un quasi-accident à l’aéroport de Sydney qui a laissé deux Qantas 737-800 (avion similaire sur la photo) sur une trajectoire de collision le mois dernier.
L’incident du 29 avril s’est produit lorsqu’un vol au départ de Brisbane a été autorisé à décoller sur la piste parallèle 16L de Sydney en même temps qu’un vol en provenance de Queenstown atterrissait. Chaque avion transportait environ 170 passagers.
Dans son résumé d’enquête, l’ATSB a déclaré que le VH-VZM, en partance pour Brisbane, et le VH-VZW, en provenance de Queenstown, utilisaient la même piste.
« Il a été signalé qu’à 17 h 47, heure locale, après qu’un vol précédent eut quitté la piste 16L, le contrôleur a délivré à VH-VZM une autorisation de décollage, et il y a eu un événement de proximité avec VH-VZW en approche », indique le résumé.
« Le contrôleur aurait ordonné à l’équipage de conduite du VH-VZW d’effectuer une approche interrompue, puis dirigé l’avion sur une trajectoire divergente. »
Un porte-parole de Qantas a déclaré L’Australien que les deux aéronefs suivaient les instructions du contrôle de la circulation aérienne. On pense qu’Airservices Australia enquête en interne sur les instructions du contrôleur aux deux avions.
« Dans le cadre de l’enquête, l’ATSB interrogera les parties impliquées, examinera les enregistrements radar, radio et de données de vol, obtiendra des informations pertinentes de l’opérateur et du fournisseur de services de trafic aérien, et collectera d’autres preuves si nécessaire », a déclaré l’ATSB.
« Un rapport final sera publié à la fin de l’enquête. Si un problème de sécurité critique est identifié au cours de l’enquête, l’ATSB en informera immédiatement les parties concernées, afin que des mesures de sécurité appropriées puissent être prises.
Les inquiétudes grandissent depuis un certain temps concernant les niveaux de dotation sur le réseau ATC australien, l’organisme professionnel des pilotes de Qantas ayant sonné l’alarme en janvier après un rapport en L’Australien a révélé 340 cas d ‘«espace aérien non contrôlé» depuis juin 2022.
De plus, dans un rapport interne d’Airservices vu par le journal, le détournement de Sydney d’un Qantas 787 en février – qui a laissé des passagers bloqués sur le tarmac de Newcastle pendant sept heures, car l’aéroport ne disposait pas d’installations d’immigration adéquates pour traiter les passagers entrants de Santiago , Chili – s’est avéré avoir résulté du fait que trois membres du personnel de l’ATC de Sydney ont été obligés de faire le travail de cinq, ce qui a déclenché une enquête de l’ATSB.
Airservices a déclaré le mois dernier à Australian Aviation qu’elle disposait de suffisamment de personnel pour gérer l’ensemble du réseau malgré les « problèmes de disponibilité ».
« Airservices emploie plus de 900 ATC, dont 97 % occupent des postes opérationnels. Airservices n’a besoin que d’environ 800 ATC pour doter entièrement le réseau ATC en personnel », a déclaré un porte-parole d’Airservices dans un communiqué.
« Les listes sont serrées dans certains domaines, car une partie de la main-d’œuvre ATC n’est actuellement pas disponible pour les tâches opérationnelles. Ces membres du personnel sont soit en congé de maladie de longue durée, en congé parental, en formation pour d’autres postes ATC, soit en train de travailler sur un projet.
Lecture:
La Marine dans la guerre des Balkans.,Référence litéraire de cet ouvrage.
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