Parlant la semaine dernière à un pilote professionnel d’une trentaine d’années de son voyage vers un cockpit de Gulfstream, il a interrompu mon interrogatoire en silence avec sa réponse à une question. Après avoir résumé la chronologie de ses certificats et qualifications de pilote, j’ai posé des questions sur celui qu’il n’a pas mentionné, l’instructeur de vol certifié CFI.
Comme beaucoup de jeunes pilotes qui s’efforcent de faire carrière, a-t-il déclaré, étant donné le marché du travail des pilotes, le CFI est un carrefour entre dépenser beaucoup plus d’argent et de temps pour obtenir la certification de pilote la plus exigeante et la plus difficile de toute l’aviation, et obtenir un travail qui rapporte de l’argent. La réponse est claire, a-t-il dit, surtout si un nouveau pilote professionnel a également une qualification multimoteur.
Au cours de trois décennies d’interrogatoire de pilotes professionnels, les seuls qui n’avaient généralement pas de CFI ont gagné leurs ailes dans l’armée (mais beaucoup d’entre eux ont obtenu leur CFI après leur transition vers la vie aérienne). Je suis sûr qu’il y a des pilotes professionnels qui ont gravi les échelons civils et qui ont sauté l’échelon du CFI, mais je ne me souviens pas avoir parlé à l’un d’entre eux.
Parler à quelqu’un qui pourrait être une exception ne définit pas une nouvelle règle sur les marchés actuels de la formation et des pilotes professionnels sans une certaine quantification. N’ayant pas les ressources nécessaires pour sonder la population actuelle de pilotes professionnels, je me suis tourné vers les statistiques de la FAA sur les aviateurs civils américains. Parmi les nombreux tableaux de la feuille de calcul de chaque année, il y en a un qui donne un aperçu sur 10 ans des certificats initiaux délivrés.
Voici le tableau de la délivrance initiale des certificats commerciaux et d’instructeur de vol obtenus de 2013 à 2022. (J’ai ajouté le jaune pour me rappeler la perturbation de la pandémie.) À première vue, les chiffres ne semblent pas soutenir que le carrefour CFI est tendance sans CFI. Et sans aucun doute, le marché du travail pilote est bien meilleur maintenant qu’il ne l’était il y a dix ans.
Ce qui est intéressant, c’est que le nombre de certificats commerciaux a culminé en 2020, l’année où le CDC a fermé le pays le 15 mars, une fermeture qui s’est poursuivie jusqu’à la fin avril 2020. Les émissions initiales du CFI ont culminé l’année dernière. Tout aussi intéressante est la tendance commune à l’augmentation du nombre total de certificats délivrés, qui n’a fait qu’un pas en arrière pendant la fermeture.
Les faibles chiffres au début de l’adolescence sont sûrement les conséquences lancinantes de la Grande Récession de 2007-2008. Mais une tendance tout aussi importante est la différence entre ceux qui ont reçu une publicité et un CFI. C’était environ 50/50 en 2017, l’année où mon sujet a obtenu son diplôme universitaire. Naturellement, ce n’est pas la meilleure mesure de la décision d’un pilote à la croisée des chemins, mais c’est la meilleure disponible.
Le nombre de pilotes commerciaux qui n’ont pas gagné de CFI a augmenté jusqu’à la pandémie, alors peut-être qu’il y a quelque chose dans l’observation de mon pilote professionnel. Certes, ce sujet pourrait constituer un excellent projet d’enquête et de statistiques pour une personne actuellement inscrite à un programme menant à un diplôme en aviation. Quelle décision avez-vous prise au carrefour CFI. – Scott Spangler, rédacteur en chef
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Cette entrée a été publiée le lundi 3 avril 2023 à 8 h 00 et est classée dans Pilote de ligne, Formation aéronautique, Aviation d’affaires, FAA, Formation au pilotage, The Buzz. Vous pouvez suivre toutes les réponses à cette entrée via le flux RSS 2.0. Vous pouvez laisser une réponse ou faire un trackback depuis votre propre site.
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