Les championnats du monde de slalom de paramoteur viennent de se dérouler à Bornos, en Espagne. Les conditions météo, moyennes, n’auront permis que la tenue de cinq manches. Cinq manches qui ont fait le bonheur de l’Orléanais Alex Mateos, licencié à l’ULM club Orléans Mardié (Ucom). En effet, il les a toutes remportées. Reçu cinq sur cinq, il a été sacré champion du monde. Il en est maintenant à six titres : trois en slalom et trois en classique.
« Il m’a impressionnée »
Marie Mateos, sa partenaire dans la vie et sa rivale dans les airs, qui a besoin de plus d’échauffement pour monter dans les tours, ne s’est classée que douzième au classement général mixte. « Alex m’a impressionnée. Si, si. C’est encore possible. Le tout avec une nouvelle voile et un nouveau moteur », souligne-t-elle. « À la différence des pilotes du Qatar qui sont payés pour voler et qui s’entraînent beaucoup plus que nous ». Au passage, elle précise que la France a remporté le titre de champion du monde par nation.
Alex Mateos dans ses oeuvres.
Une compétition que Michaël Merle, autre licencié de l’Ucom et adepte du paramoteur chariot, a vécue dans le staff de l’équipe de France : « Aux championnats de France, à Chambley (Meurthe-et-Moselle), fin mai, je n’ai fini que quatrième en classique. Et je n’ai pas pu faire mieux lors des sélections pour les mondiaux du slalom. Mais c’était une belle expérience ! »
L’Orléanais Michaël Merle (à gauche) était dans le staff de l’équipe de France.
Cap sur Vienne-en-Val
À propos des championnats de France, Alex et Marie Mateos n’y ont pas pris part en en tant que compétiteurs, mais comme encadrants des pilotes Mac Fly, la marque de châssis dont ils s’occupent en prenant la relève des parents d’Alex.
« J’avais peur d’être déprimée mais je me suis régalée. Et on a gagné le titre constructeur », indique Marie Mateos.
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Alex Mateos, ici avec Marie, sa partenaire dans la vie et rivale dans les airs.
Depuis fin 2022, ils sont accaparés par l’aménagement d’un bâtiment à Vienne-en-Val afin d’accueillir la structure MacFly d’ici l’été qui était auparavant installée à Montauban. De manière assez logique, ils ont moins de temps pour voler. « Je ne peux pas dire si nous participerons aux prochains championnats de France et/ou du monde. C’est trop tôt », analyse Marie Mateos.
Alexis Marie
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