Du 26 au 30 juillet 2023, Florian Raymond et Clément Sabouraud se sont embarqués dans un tour de la Nouvelle-Aquitaine, à bord de leurs deux ULM (Ultra Léger Motorisé) pendulaires. L’idée ? Proposer des baptêmes de l’air à des jeunes de moins de 25 ans à moindre coût, afin de leur transmettre leur passion et leur donner envie de passer leur brevet de pilote.
Faire découvrir l’ULM aux jeunes
Après quelques mois de préparation, Florian Raymond et Clément Sabouraud – tous deux instructeurs – ont atterri, vendredi 28 juillet au matin, à Castillonnès (Lot-et-Garonne).
À lire aussi
« Nous nous sommes rencontrés lors d’un tour organisé par la fédération en 2017 », se souvient Clément Sabouraud, « et impliqués dans la création d’un pôle spécial jeunes, dans l’optique de faire découvrir l’ULM. Quoi de mieux que des jeunes, pour intéresser les jeunes ? »
C’est quoi un ULM pendulaire ?
L’ULM, soit Ultra Léger Motorisé, existe sous formes variées. Les six classes se différencient par leur principes de vol. On retrouve : le paramoteur, le pendulaire, le multiaxe, l’autogire, l’aérostat ultra-léger, et l’hélicoptère ultra léger. Clément et Florian volent dans des ULMs pendulaires. Cet aéronef est soutenu par une voilure rigide, généralement accroché à un chariot motorisé. Grâce à ce dernier, il « peut voler dans n’importe quelle direction. On n’est pas dépendant du vent », explique Florian Raymond.
L’été dernier, Florian et Clément ont réalisé leur premier tour avec le même format : changement de base le matin, ravitaillement et rencontre avec le club local l’après-midi. En soirée, des baptêmes d’ULM proposés à prix coûtants aux moins de 25 ans. Après explication du fonctionnement de l’engin, et photos souvenir, c’est le moment du baptême de l’air.
Une subvention du comité régional
« La quinzaine de minutes de vol nous revient à 35€. Le comité régional subventionne 15€ par vol, donc nous les facturons 20€ aux jeunes », décrypte Clément Sabouraud, instructeur à Montmorillon, dans la Vienne.
L’ULM, ce n’est pas réservé à une élite. Tout le monde peut voler, et grâce aux subventions pour les jeunes, on n’explose pas forcément son budget.
Et les clubs locaux proposent en parallèle des baptêmes aux accompagnateurs plus âgés.
Un nouveau trajet
Aucune étape n’est en commun avec leur premier tour, qui a profité à 35 jeunes. « L’an dernier, nous avons fait un grand tour de la région. Nous avons modifié notre trajet et pris en considération ceux laissés de côté », explique Florian Raymond, instructeur à Villeton.
Cette année, ils sont partis d’Ussel, en Corrèze, le 26 juillet. Direction Terrasson-le-Bos, en Dordogne, le 27, puis Castillonnès, où Le Républicain rencontre les pilotes vendredi 28 juillet. Le lendemain, les deux amis se sont envolés pour Saint-Estèphe, en Gironde avant de rejoindre Aignes-et-Puypéroux, en Charente, dimanche 30 juillet. Puis Florian et Clément sont retournés vers leur base respective, avant de reprendre le travail mardi 1er août.
Faire plaisir aux jeunes
Jeudi soir, on a eu un gamin de 14 ans à l’arrière. En descendant, il avait le sourire jusqu’aux oreilles. C’est pour ça qu’on fait ça.
Si Florian Raymond, instructeur à Villeton, et Clément Sabouraud, basé dans la Vienne, proposent ce grand tour de la Nouvelle-Aquitaine, c’est avant tout pour partager leur passion.
À lire aussi
« On est là pour faire plaisir aux jeunes, continue Clément Sabouraud. On est heureux à chaque fois qu’on vole, c’est toujours un plaisir. Mais le premier vol, on ne l’oublie pas, c’est quelque chose de fabuleux. »
J’ai testé pour vous… un vol en ULM pendulaire
Après avoir discuté de leur projet avec Clément et Florian, c’est mon tour de m’installer sur le siège passager.
Ceinture fermement serrée, blouson fermé, casque antibruit vissé sur les oreilles sous un casque protecteur, Florian lance le moteur et prend de la vitesse. J’évite de regarder en bas pendant que les arbres rétrécissent sous nos pieds. Mais, une fois à plusieurs centaines de mètres dans les airs, je me régale. À perte de vue : des champs, des forêts, la bastide de Castillonnès.
Florian Raymond sait me mettre à l’aise. Il ne manque pas d’anecdotes et d’explications. « Diriger l’ULM, c’est le plus simple. Il faut surtout apprendre à décoller, atterrir, et ne pas paniquer si le moteur s’arrête. Grâce à l’aile, l’ULM plane et on descend tranquillement vers le sol. Il suffit de choisir l’endroit où se poser », souligne l’instructeur avant de… couper le moteur. Nous planons quelques instants en toute sécurité. Je fais confiance au pilote, mais je suis rassurée lorsqu’il rallume le moteur. La quinzaine de minutes allouée touchant sa fin, c’est le moment d’atterrir. Et, moi aussi, j’ai un sourire aux lèvres. Sur la route du retour à Marmande, l’envie de voler à nouveau me taraude déjà…
Retrouvez cet article en intégralité dans l’édition papier du Républicain Lot-et-Garonne du 3 août 2023.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias favoris en vous inscrivant à Mon Actu.
Beaucoup de réponses sont apportées par ce post proposé par emeraude-ulm.com qui traite du thème « Ultra Légers Motorisé ». La raison d’être de emeraude-ulm.com est de traiter le sujet de Ultra Légers Motorisé dans la transparence en vous apportant la connaissance de tout ce qui est en lien avec ce sujet sur internet L’article original a été réédité du mieux possible. Afin d’émettre des observations sur ce texte sur le sujet « Ultra Légers Motorisé », veuillez contacter les contacts indiqués sur notre site. Il y aura divers articles sur le sujet « Ultra Légers Motorisé » dans les jours à venir, nous vous incitons à visiter notre site internet aussi souvent que possible.