Les années Covid ont vu le trafic chuter d’un coup (32 203 passagers en 2020, contre 233 001 en 2019) et peiner à remonter à l’aéroport de La Rochelle. Mais la page est tournée. En 2023, l’infrastructure de transport a accueilli 246 867 passagers sur son tarmac, soit presque autant qu’en 2018. Ce qui le situe, explique Thomas Juin, son directeur général, « parmi les aéroports français les plus résilients ».
Une performance qui tient à la bonne tenue générale des lignes…
Les années Covid ont vu le trafic chuter d’un coup (32 203 passagers en 2020, contre 233 001 en 2019) et peiner à remonter à l’aéroport de La Rochelle. Mais la page est tournée. En 2023, l’infrastructure de transport a accueilli 246 867 passagers sur son tarmac, soit presque autant qu’en 2018. Ce qui le situe, explique Thomas Juin, son directeur général, « parmi les aéroports français les plus résilients ».
Une performance qui tient à la bonne tenue générale des lignes traditionnelles vers l’étranger, mais plus encore au fort développement des lignes domestiques sur Marseille, Nice et Lyon.
« La fréquentation de la ligne Ryanair sur Marseille va au-delà de ce qu’on avait imaginé. En un an et demi, c’est presque autant que le trafic sur Londres… C’est une ligne qui structure les échanges avec le sud-est de la France comme jamais auparavant. Et il y a pratiquement autant de départs depuis La Rochelle que depuis Londres. Ce qui est vraiment un signe de solidité. »
Le trafic sur Marseille va au-delà de ce qu’on avait imaginé. C’est une ligne qui structure les échanges avec le sud-est de la France comme jamais
En reprenant en avril la ligne de service public sur Lyon, selon des modalités nouvelles (de plus gros avions, mais moins de rotations hebdo), easyJet a de son côté presque triplé le trafic de 2022 et vise les 30 000 passagers en 2024. Une année qui pourrait voir le trafic de l’aéroport « dépasser les 250 000 passagers », assure Gérard Pons, le président du syndicat des aéroports de La Rochelle-Île de Ré et Rochefort Charente-Maritime.
Le transporteur Ryanair pourrait, là encore, y contribuer. La compagnie low cost a en effet décidé d’ouvrir une ligne saisonnière sur Marrakech, au Maroc, vraisemblablement en juin. Avec deux rotations par semaine et un avion de 189 places. Gérard Pons relève que la période froide, en France, aurait peut-être été plus appropriée en termes de trafic.
Initiatives privées
La prospection sur l’Espagne, et notamment Barcelone, n’ayant pas encore porté ses fruits, il y aura donc 12 destinations (saisonnières ou non) au programme d’une année qui doit voir le site aéroportuaire monter en puissance sous l’impulsion de l’entreprenariat privé.
L’assistant d’escale Aviapartner va faire construire un salon VIP de 100 m² pour le public et les équipages des jets privés qui ne passent pas par l’aérogare. L’entreprise de maintenance aéronautique Asa-Xenon, installée en Vendée et à Vannes, se renforce sur La Rochelle en réhabilitant ses locaux.
Un bâtiment de 1 600 m², financé par quatre sociétés, doit être livré le mois prochain. S’y installeront Star Atlantique (maintenance d’avions de tourisme et professionnels) déjà présente sur la plateforme, de même qu’une société rétaise d’exploitation d’hélicoptères et ULM, du stockage d’aéronefs ainsi qu’un médecin aéronautique.
Le chantier nautique Catana de Marans va également démolir un hangar de 650 m² pour en reconstruire un de 908 m² où loger l’avion privé qui permet à ses cadres de rejoindre ses sites industriels du Portugal et de Tunisie.
Pôle d’emplois
Le plus gros chantier reste celui d’Elixir Aircraft, l’avion léger pour écoles de pilotage conçu à La Rochelle. La PME d’Arthur Léopold-Léger compte aujourd’hui 150 salariés, dont une centaine sur la plateforme, et travaille son projet (financé par un consortium d’entreprises) de construction d’une usine de 14 200 mètres carrés capable d’accueillir, à terme, jusqu’à un millier de salariés. Livraison attendue en mai 2026.
Mais avant cela, l’entreprise a besoin de deux extensions de ses locaux actuels, sur fonds propres. L’une par construction de 1 600 m² supplémentaires près de l’aéroclub, l’autre par réhabilitation et agrandissement d’un bâtiment voisin existant.
De quoi faire du site aéroportuaire « l’un des principaux sites d’emplois de l’agglomération rochelaise », relève Thomas Juin qui souligne, également, l’effort de décarbonation présent et à venir pour atteindre la neutralité en 2040. Des arguments qui comptent, sans doute, alors que, dans le débat public autour du développement durable, l’aéroport est de plus en plus souvent mis sur la sellette.
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